Affaire des dîners clandestinsPierre-Jean Chalençon a pensé au suicide
Covermedia
5.5.2021 - 11:34
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05.05.2021, 11:34
05.05.2021, 11:39
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Pierre-Jean Chalençon a été fortement ébranlé par l’affaire des dîners clandestins qu’il a organisés. Il a confié dans l’émission Touche pas à mon poste qu’il avait pensé au suicide.
Pierre-Jean Chalençon est venu s’expliquer lors de l’émission Touche pas à mon poste du 4 mai (21). L’ancien acheteur de l’émission Affaire Conclue de Sophie Davant a été le phare de toutes les attentions au mois d’avril quand il a été révélé qu’il avait organisé des dîners clandestins au palais Vivienne avec le chef Christophe Leroy ; il avait lui-même nourri la polémique en disant y avoir croisé des « ministres ».
Le collectionneur, qui a l’impression d’être un bouc émissaire, a expliqué. « Je me suis dit : mais qu'est-ce qu'ils me veulent ? L'année dernière, c'était pour une histoire de photo, là c'est pour une histoire de dîner, mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ? J'essaie de vivre, de survivre, comme beaucoup de chefs d'entreprise. Je ne suis pas le seul. Simplement, je suis connu, médiatique, people », a-t-il dit sans préciser qui étaient les « ils » cachés derrière ces attaques. En revanche, il a reconnu avoir beaucoup souffert moralement, et que cela a « été très dur », jusqu’à en venir aux pensées les plus dangereuses : « Il y a un moment, je me suis dit «je vais me flinguer» ».
Accusé de « mise en danger de la vie d’autrui » et de « soupçons de travail dissimulé », Pierre-Jean Chalençon ne se laisse cependant pas abattre et a annoncé son intention de poursuivre une journaliste qui l’aurait « harcelé ». « Tout ce qu'on a dit, c'est de la calomnie et c'est absolument dégueulasse », a-t-il fermement insisté lors de l’émission, avant que le journaliste Gilles Verdez ne rappelle que l’enquête se poursuivait.
La période est difficile pour Pierre-Jean Chalençon, d’autant que la pièce dans laquelle il jouait avant le confinement et qui aurait dû reprendre avec l’ouverture des théâtres aurait été « mise à la poubelle », selon son metteur en scène Olivier Kiefer.