Interview Léa Aubry: «Le titre de Miss Suisse romande m'ouvre déjà des portes»

De Laura Campisano/AllTheContent

24.5.2019

Léa Aubry, nouvelle Miss Suisse romande.
Léa Aubry, nouvelle Miss Suisse romande.
Jo Smoes

Ses yeux bleus et son sourire désarmant ont conquis le jury de Miss Suisse romande le 4 mai 2019 à Genève. Léa Aubry est la nouvelle reine de beauté. Elle qui plus petite rêvait devant les Miss France est aujourd’hui celle qui porte l’écharpe, mais pas seulement. Interview pour «Bluewin».

La Suisse romande toute entière vous découvre, depuis votre élection le 4 mai dernier à Genève… La première question qui vient immédiatement est, comment allez-vous depuis cette couronne?

Bien, je suis encore sur mon petit nuage pour le moment mais je me réjouis de cette élection et de ce qui m’attend, par la suite.

C’était un but à atteindre pour vous, ce titre de Miss? Vous en rêviez depuis toujours?

C’est vrai que ce monde de Miss, de mode, ça m’a toujours plu, depuis toute petite. Je regardais les élections de Miss France à la télé et finalement, j’ai participé à une élection en 2018, (Miss Braderie, à Porrentruy dans le Jura) que j’ai remportée et qui m’a ouvert les portes de cette sélection finale, pour participer à Miss Suisse romande.

«Si je suis acceptée à l’école, je pourrais l’intégrer dès septembre...»

Parallèlement à cela, à quel métier vous destiniez-vous, en dehors du «rêve»?

Diéteticienne, depuis quelques années, c’est un domaine qui m’a beaucoup interpellée, j’ai fait de nombreux stages dans le milieu de la santé. Il faut dire que j’aime cuisiner et la nourriture, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. Donc là, je termine une maturité en santé, j’ai passé des examens au mois de mars à Genève, et j’attends les résultats pour savoir si je pourrais intégrer l’école en septembre.

Serez-vous confrontée à un choix entre ce titre de Miss Suisse romande et la poursuite de vos études?

Non, il n’y a pas d’incompatibilité ou de choix. Si je suis acceptée à l’école, je pourrais l’intégrer dès septembre tout en ayant mes activités dans le cadre du mandat de Miss, qui seront souvent le week-end.

«Mon objectif principal, c’était vraiment de percer dans le milieu du mannequinat.»

A quoi voudriez-vous consacrer cette année de mandat, maintenant que vous êtes élue?

Mon objectif principal quand je me suis inscrite, c’était vraiment de percer dans le milieu du mannequinat, et là, je vais bientôt avoir un contrat dans une agence basée sur Paris, qui va me permettre de faire des défilés, de participer à des shootings photo. Après, bien sûr, je sais que ce titre permet de réaliser des activités caritatives et ça c’est un aspect qui m’a aussi beaucoup attirée, on verra un peu ce qui va venir à moi.

Vous allez sans doute être amenée à quitter le Jura, à voyager beaucoup, c’est quelque chose qui vous attire?

J’y ai toujours vécu, et là tant que je suis en études, je vis encore chez mes parents. On en a parlé avec mon entourage, ils m’ont bien dit qu’en perçant dans le mannequinat je serai plus souvent dans l’avion à voyager qu’à la maison. Mais ça me plaît, je suis d’une nature plutôt ouverte, j’ai envie de voir ailleurs, et aller à New York, ça me plairait beaucoup. Toutes les expériences sont bonnes à prendre.

Au départ, vous êtiez plutôt frileuse à l’idée de participer à des concours de ce type, quel a été le déclic?

Ce sont mes proches qui m’y ont encouragée! Je les ai écoutés finalement et ils ont bien fait de me pousser, vu ce que je vis aujourd’hui, les opportunités qui s’ouvrent. Le titre de Miss Suisse romande m’ouvre déjà des portes. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais qu’il fallait saisir l’occasion, que j’avais beaucoup de choses à découvrir, ça se confirme. Et ça rend mes parents très fiers, ça me fait plaisir aussi pour cette raison, quand on rencontre des gens qui me reconnaissent notamment.

Mister et Miss Suisse romande
Mister et Miss Suisse romande
Jo Smoes

Qu’est-ce qui vous a permis de vous démarquer selon vous, lors de cette élection?

Ce qui a fait la différence selon moi, c’est mon sourire je pense, il n’y avait pas que des personnes souriantes pendant le concours, et mon naturel. Je pense que le fait d’être souriant ça change tout, ça donne envie d’aller vers la personne, enfin, en tout cas, j’ai vécu ça comme ça. A celles qui auraient envie de se lancer, je pense surtout qu’il faut qu’elles soient elles-mêmes, le plus authentique et simple possible, sans se créer un personnage.

Avec votre homologue masculin, Deni Esteves, Mister Suisse romande, vous avez tissé des liens?

Oui, on a passé la journée ensemble le lendemain de l’élection, où on a fait connaissance pour la première fois. C’est vraiment quelqu’un de sympa, ça a l’air d’être un chic type, je me réjouis de passer plus de temps avec lui, dans nos activités communes.

En tous cas, les choses évoluent très vite et bien pour vous, depuis votre élection, le 4 mai. Vous êtes très sollicitée, pour des interviews. Cette notoriété soudaine, vous vous y faites?

C’est vrai que depuis Miss Braderie, tout s’est enchaîné assez vite. D’abord une petite élection en région, puis l’élection de Miss Suisse romande, je me suis dit, «pourquoi ne pas continuer plus haut? Tu n’as que 21 ans, tu es en études, au pire tu peux mettre ça un peu de côté si ça marche bien.» Je ne regrette pas du tout de m’être lancée. J’ai envie de profiter de ce qui m’arrive.

«Pour le moment, je suis seule et ça me va bien.»

Il vous reste du temps pour vous, pour souffler, en dehors de tout ça?

Oui heureusement, j’ai découvert le jumping fitness, avec un petit trampoline, il y a quelques années et je donne des cours maintenant depuis quelques mois, dans une salle près de chez moi, ça j’y tiens!

Et côté coeur, le vôtre est-il à prendre?

Pour le moment, je suis seule et ça me va bien, j’ai le temps encore de voir venir les choses. A l’heure actuelle, ce n’est pas ma préoccupation majeure, mais plus tard, pourquoi pas fonder une famille? Pour l’instant, j’ai le temps.

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