Comparé à d'autres villes suisses, Genève s'est longtemps montrée à la traîne en matière de développement des transports publics. Des décennies durant, la voiture a été privilégiée. Aujourd'hui, le canton comble son retard à coups d'investissements massifs.
La cité du bout du lac n'a pourtant pas toujours été la mauvaise élève de la classe, loin de là. Dans les années 1930, elle disposait même du réseau de tramways le plus dense au monde. Un tournant capital a été pris après la Deuxième Guerre mondiale. Les rails ont été arrachés pour laisser la place à l'automobile dans les rues.
Il s'agissait de copier le modèle américain du tout à la voiture, explique le conseiller aux Etats et ancien conseiller d'Etat genevois Robert Cramer. «L'esprit de Genève était d'être moderne». Ce choix de l'automobile s'est fait partout ailleurs, mais au bout du lac, il a été mis en oeuvre de façon extrêmement dogmatique.
A l'époque, seule la ligne de tram 12 avait échappé au massacre, grâce à un heureux concours de circonstances. Genève venait en effet d'acheter du matériel roulant, et il fallait bien l'amortir. La plus ancienne ligne de tram d'Europe, qui avait fait ses débuts sous forme hippomobile, a ainsi survécu un peu miraculeusement.
Une histoire de frontière
Genève a aussi pris du retard en matière de transports publics, car le canton n'avait jamais ressenti le besoin, jusqu'à récemment, d'avoir un vrai réseau RER, note M. Cramer. La géographie a ici joué un mauvais tour. L'idée d'un réseau ferroviaire régional s'est en effet heurtée à l'obstacle que constitue la frontière avec la France.
Une vision que partage en partie le député Guy Mettan. Pour l'ancien président de l'association de défense du transport ferroviaire Alprail, Genève s'est toujours vue «comme une cité Etat assiégée par la Savoie catholique». La ville de Calvin aime se projeter vers des horizons lointains, mais se méfie souvent de ses voisins.
Et quand une entente est enfin trouvée avec la France, c'est l'Histoire qui empêche d'avancer. En 1912, un accord avait été conclu pour la réalisation de la ligne ferroviaire entre Cornavin et Annemasse (CEVA), rappelle M. Mettan. La 1ère Guerre mondiale a mis fin à l'élan et le projet est tombé dans l'oubli pendant cent ans.
Aujourd'hui, Genève investit à tour de bras pour développer son offre de transports publics. Outre le Léman Express, de nouvelles lignes de trams transfrontalières vont s'ouvrir. Cet effort illustre la volonté récente de la métropole lémanique de se mettre à niveau d'autres agglomérations helvétiques, à marche forcée.
Et aussi de culture
Le service d'information pour les transports publics LITRA a publié un rapport qui montre la différence qui existe entre la Suisse romande et la Suisse alémanique en matière de mobilité. De l'autre côté de la Sarine, où l'offre est abondante, l'utilisation des transports publics est bien plus répandue.
Selon cette étude, la part modale des transports publics, en 2015, s'élevait à 17% à Genève et à 18% à Lausanne. Cette proportion atteignait 25% à Berne et à Bâle-Ville et 31% à Zurich. En d'autres termes, au bord de la Limmat, près d'un tiers de tous les déplacements, en 2015, s'effectuaient en transports publics.
Robert Cramer estime que le Léman Express ne doit constituer qu'une étape de la politique de développement des transports publics à Genève. Il ne faudra pas relâcher l'effort, ne serait-ce que pour des raisons purement écologiques, souligne-t-il. La société est en effet contrainte de devenir moins dépendante des énergies fossiles.
Pour le conseiller aux Etats, il est essentiel que la France voisine ne soit pas l'oubliée de l'équation, car il faudra s'occuper des centaines de milliers de personnes qui franchissent la frontière dans les deux sens. Le plus simple serait, selon lui, de remettre en service d'anciennes lignes ferroviaires aujourd'hui désaffectées.
L’inauguration des nouveaux tracés d’escalade du barrage réservoir de Sambuco, près de Fusio, au bout du Val Lavizzara, prend de la hauteur. Quatre tracés d’escalade sportive sont désormais à disposition.
Photo: Keystone
Ce veau n’a pas vraiment envie de participer activement à la traditionnelle foire au bétail de Schwellbrunn.
Photo: Keystone
A Saint-Maurice (canton du Valais), dans le cadre de travaux de construction, des archéologues ont mis au jour un cimetière datant du Moyen Âge central dans lequel jusqu’à 250 personnes ont été enterrées.
Photo: Keystone
Une femme observe de près les masses de glace du glacier d’Aletsch, près de Märjela. Le glacier le plus imposant des Alpes est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO – mais peut-être plus pour longtemps. A la fin du siècle, il ne devrait rester que quelques résidus de glace du glacier de plus de 80 km² en raison du réchauffement de la planète, d’après une simulation récemment effectuée par des scientifiques de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zürich).
Photo: Keystone
Seuls les professionnels sauront probablement si ces bovins tirent leur épingle du jeu à la foire au bétail de Schwytz.
Photo: Keystone
Sur la route cantonale T332 près de Hemishofen, un forain a perdu le contrôle de son train routier. Une installation sanitaire qui faisait partie du convoi a heurté un poteau de signalisation. La structure a été arrachée lors de la collision et s’est effondrée sur la chaussée. Aucun blessé n’est à déplorer.
Photo: Handout Schaffhauser Polizei
Demande humoristique: des écriteaux posés devant des tasses sur la place de la gare de Berne montrent ce que souhaite une mendiante canadienne: des nouvelles chaussettes, une Ferrari et de la nourriture.
Photo: Keystone/dpa
Sur l’autoroute A7 près de Frauenfeld, une automobiliste de 26 ans est entrée en collision avec une remorque de signalisation. Blessée, elle a dû être transportée à l’hôpital en ambulance. La police cantonale de Thurgovie est à la recherche de témoins.
Photo: Kapo TG
Vue détaillée du postérieur de Maxi, un éléphant d’Asie du zoo de Zurich. L’animal célèbre ces jours-ci son 50e anniversaire – la date exacte n’est pas connue –, ce qui en fait le plus ancien «employé» du zoo.
Photo: Keystone
Le soleil des soirs d’automne rayonne sur de l’herbe à coton à Vals (Grisons).
Photo: Keystone
Un homme prend le soleil sur un immense land art de l'artiste franco-suisse Saype dans le parc de la Grange à Genève. Cette peinture biodégradable de 165 mètres de long sur 30 mètres de large, faite de pigments de charbon de bois, de craie, d'eau et de protéines de lait, a été réalisée sur une surface totale de 5'000 mètres carrés. L'installation artistique fait partie du projet «Beyond Walls» et vise à promouvoir les valeurs humaines telles que l'unité, la convivialité et l'ouverture sur le monde.
Photo: Keystone
Un vététiste profite de la vue sur la vallée du Rhin.
Photo: Keystone
Hans Stöckli (à droite), Conseiller aux Etats PS du canton de Berne et président de la Conférence nationale suisse des ligues de la santé (GELIKO), marque les esprits en déposant l’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» en compagnie d’autres initiateurs à Berne.
Photo: Keystone
L’ourse brune Björk inverse les rôles et examine les attractions humaines dans le parc aux ours de Berne.
Photo: Keystone
Mardi, l'eau de la Limmat a viré au vert fluo, après une action de militants écologistes.
Photo: Keystone
Cet automobiliste de 40 ans a tourné trop tôt: il a quitté la route et s’est retrouvé sur la voie de tramway à Bâle. La course du véhicule a été arrêtée au bout d’environ 70 mètres par un bloc de béton, a rapporté la police cantonale de Bâle-Ville. L’automobiliste, dont le taux l’alcoolémie a ensuite été mesuré à 0,78 mg d’alcool par litre d’air expiré, s’est vu retirer son permis de conduire sur place par la police.
Photo: Kapo BS
A la Gelmerhütte dans la région du Grimsel, la vue sur les étoiles est particulièrement dégagée durant la nuit.
Photo: Keystone
Un avion F/A-18 sort de son hangar lors d’une démonstration de décollage en alerte à l’occasion d’un événement informatif consacré au service de police aérienne à Payerne. Comme l’a affirmé le DDPS, la police aérienne suisse sera prête à être déployée en continu partir de fin 2020.
Photo: Keystone
Fritz Zurbrügg, vice-président de la Banque nationale suisse (à gauche), semble lui aussi étudier les caractéristiques de sécurité du nouveau billet de 100 francs en compagnie de Thomas Jordan, président de la BNS, à l’occasion de la présentation conjointe du billet à Berne.
Photo: Keystone
Sur l’autoroute A2 en direction du nord, un chauffeur de semi-remorque a terminé sa course par-dessus la glissière centrale de sécurité à hauteur de Rothenburg. La police estime que le véhicule a rencontré une défaillance technique. Aucun blessé n’est à déplorer.
Plus de 130'000 signatures pour l'initiative sur la neutralité
La neutralité doit rester au coeur de la politique étrangère, intérieure et de sécurité de la Suisse. Pro Suisse et l'UDC ont déposé jeudi 132'780 signatures à la Chancellerie fédérale pour leur initiative populaire sur la neutralité. Le texte «Sauvegarder la neutralité de la Suisse» qualifie la neutralité helvétique de perpétuelle et armée. La Suisse ne doit adhérer à aucune alliance militaire ou de défense. La collaboration avec de telles organisations doit être limitée au cas où la Suisse serait attaquée.
11.04.2024
Le MPC réclame des '"instruments modernes» pour pouvoir travailler
Le MPC a ouvert plus de procédures pénales en 2023 qu'en 2022, et beaucoup ont été réglées. Mais il ne dispose plus des ressources suffisantes pour gérer les nouvelles affaires, toujours plus complexes, a affirmé jeudi son chef, qui réclame des «instruments modernes».
11.04.2024
Une conférence sur la paix en Ukraine en juin au Bürgenstock (NW)
La Suisse organise une conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine, qui devrait se tenir les 15 et 16 juin au Bürgenstock NW. Après des discussions exploratoires, le Conseil fédéral estime mercredi que les conditions sont réunies pour lancer un processus de paix. La conférence doit servir de plateforme de dialogue pour identifier les voies susceptibles de mener à une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine, fondée sur le droit international et la Charte des Nations Unies. Il s'agira de développer une compréhension commune parmi les Etats participants concernant la voie à suivre puis de déboucher sur une feuille de route concrète pour la participation de la Russie au processus de paix. Le Conseil fédéral se dit conscient qu'il existe encore quelques inconnues d'ici juin, mais il estime qu'il est de sa responsabilité de contribuer au processus de paix, au vu de la longue tradition diplomatique suisse. Il tient compte aussi des discussions exploratoires menées depuis janvier. L’idée recueille une adhé
10.04.2024
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