L'action de protestation s'est déroulée à midi en plein centre-ville de Zurich.
Après avoir teint la Limmat en vert pétant, les activistes se sont jetés à l'eau et ont simulé des corps sans vie, flottant à la surface de la rivière.
Selon l'organisation Extinction Rebellion, la substance utilisée pour colorer la Limmat est de l'uranine. Les résultats d'analyse de la police sont en cours.
Des militants colorent la Limmat en vert
L'action de protestation s'est déroulée à midi en plein centre-ville de Zurich.
Après avoir teint la Limmat en vert pétant, les activistes se sont jetés à l'eau et ont simulé des corps sans vie, flottant à la surface de la rivière.
Selon l'organisation Extinction Rebellion, la substance utilisée pour colorer la Limmat est de l'uranine. Les résultats d'analyse de la police sont en cours.
Les badauds du Limmatquai n'en ont pas cru leurs yeux, mardi vers midi à Zurich: la rivière venait de virer au vert fluo. Des activistes écologistes y ont versé une substance inoffensive et se sont jetés à l'eau pour protester contre la destruction de l'écosystème.
La police municipale a reçu des appels téléphoniques peu après 12h00, indique-t-elle, la Limmat ayant pris une couleur verte en plein centre-ville. La police du lac et des enquêteurs se sont alors rendus sur place pour établir l'origine de cette couleur vive.
Les analyses ont révélé que de l'uranine avait été répandue dans la rivière, sans doute en poudre. Cette substance chimique est inoffensive pour l'être humain et l'environnement, certifie la police. Celle-ci a néanmoins ouvert une enquête pour violation de la protection des eaux.
«Situation toxique»
Quelques heures plus tôt, l'organisation britannique Extinction Rebellion avait revendiqué l'action dans un communiqué, précisant que la toxicité de l'uranine était comparable à celle du sel de cuisine. Ce colorant de marquage vert fluorescent notamment est utilisé pour le traçage de fuites.
Les auteurs de l'action de protestation non autorisée entendaient ainsi manifester contre la menace d'un écroulement de l'écosystème et contre la disparition de l'espèce humaine qui pourrait en résulter, selon eux. La couleur choisie fait référence à «la toxicité de la situation dans laquelle nous nous trouvons».
Le thème du climat est sur toutes les lèvres et les villes déclarent d'état d'urgence climatique les unes après les autres, explique l'organisation. «Pourtant, le réchauffement climatique et la crise de la biodiversité restent perçus comme des menaces abstraites. La politique réagit trop lentement et les médias ne traitent que timidement de la nécessité d'un changement rapide».
Actions dans neuf villes suisses
Se lançant dans l'eau verte, ils ont simulé des corps sans vie, flottant à la surface de la rivière. Extinction Rebellion réalise des actions en tous genres dans neuf villes suisses, du 9 au 20 septembre. Lundi, elle a entamé sa tournée à Berne. Jusqu'au «grand final» du 20 septembre à Lausanne, les militants veulent se déplacer à Fribourg, Martigny (VS), Neuchâtel, Lucerne, Genève et Delémont.
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