Des milliers d'enfants vivent dans des hébergements temporaires ou des bâtiments endommagés (archives).
La désastre a privé de nombreux habitants d'une source de revenus régulière.
Le processus de reconstruction est très lent et souvent complexe à Palu (image d'illustration).
Une vague de 1,50 mètre s'est abattue sur la côte à Palu (archives).
Des milliers d'enfants sans toit à Palu
Des milliers d'enfants vivent dans des hébergements temporaires ou des bâtiments endommagés (archives).
La désastre a privé de nombreux habitants d'une source de revenus régulière.
Le processus de reconstruction est très lent et souvent complexe à Palu (image d'illustration).
Une vague de 1,50 mètre s'est abattue sur la côte à Palu (archives).
Des dizaines de milliers de personnes vivent encore dans des abris temporaires après le séisme suivi d'un tsunami qui a dévasté la région indonésienne de Palu il y a six mois, selon plusieurs organisations internationales et ONG. Parmi eux figurent 6000 enfants.
Un tremblement de terre de magnitude 7,5 et la vague mortelle qui a suivi ont dévasté la côte ouest de l'île de Célèbes le 28 septembre, tuant plus de 4300 personnes, selon l'agence de gestion des catastrophes. Quelque 170'000 habitants de Palu et de sa région ont perdu ou dû abandonner leur domicile et des quartiers entiers sont en ruine, même si l'activité a repris dans le reste de la ville.
«Six mois après la catastrophe nous sommes très inquiets de constater que quelque 6000 enfants vivent encore dans des hébergements temporaires comme des tentes, et que des milliers d'autres vivent dans des bâtiments endommagées», a indiqué mardi Tom Howells, de l'ONG Save the Children.
Quartiers enfoncés sous terre
Au moment du séisme, des quartiers entiers se sont littéralement enfoncés dans la terre en raison des secousses telluriques, un processus connu sous le nom de liquéfaction.
«Comment reconstruire une ville quand des quartiers entiers ont simplement disparu sous terre ?«, remarque Jan Gelfand qui dirige les opérations de la Croix Rouge en Indonésie. Selon lui, le processus de reconstruction est «très lent» et souvent complexe.
Chômage
Le désastre a endommagé des dizaines de milliers de bâtiments, mais aussi des bateaux de pêche, des magasins et des systèmes d'irrigations clés pour les agriculteurs, réduisant de nombreux habitants au chômage.
«Les personnes affectées dans ces communautés ont besoin d'une source de revenus régulière pour subvenir à leurs besoins et revenir à une certaine normalité», a souligné Christophe Bahuet, directeur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour l'Indonésie.
L'agence onusienne a mis en place un programme «argent contre travail» permettant à quelque 2500 personnes de recevoir un salaire pour démanteler et reconstruire des bâtiments pour la communauté.
Les autorités indonésiennes ont évalué à quelque 900 millions de dollars le coût de la catastrophe et la Banque mondiale a offert au pays un prêt pouvant atteindre un milliard pour aider à la reconstruction de la région.
L'Indonésie, un archipel formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques, se trouve sur la «ceinture de feu» du Pacifique, une zone de forte activité sismique. Le pays a payé un lourd tribut l'an dernier avec plus de 2500 catastrophes naturelles recensées, des tremblements de terre meurtriers sur l'île de Lombok, à des glissements de terrains et des éruptions volcaniques.
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