Criminel autrichien Josef Fritzl semble vouloir en finir avec la vie

jfk/AFP

22.3.2019

L’existence de Josef Fritzl (84 ans) toucherait à sa fin, comme le révèle un codétenu. Le père de sept enfants nés d’inceste se couperait de plus en plus du monde dans sa prison de Stein.

L’affaire a bouleversé l’Autriche et fait les gros titres dans le monde entier: le 19 avril 2008, on apprenait que Josef Fritzl avait emprisonné et violé sa fille Elisabeth pendant 24 ans, dans le sous-sol de sa maison à Amstetten, près de Vienne. Les atrocités ont éclaté au grand jour lorsqu’un des sept enfants qu’Elisabeth Fritzl a mis au monde a dû être hospitalisé.

Ce mardi, cela fait dix ans jour pour jour que l’homme désormais âgé de 84 ans a été condamné à la réclusion à perpétuité. Josef Fritzl est détenu dans la prison de Stein, en Basse-Autriche. C’est là qu’en 2017, il a adopté contre 545 euros un nouveau nom de famille, «Mayrhoff», afin de ne pas être directement reconnu par les nouveaux codétenus. D’après «Blick», ce plan a échoué en raison d’une indiscrétion des autorités et le changement de nom a été révélé au public.

Selon un codétenu cité par «oe24», Josef Fritzl serait toujours évité par les autres. Il se serait de plus en plus coupé du monde et ne quitterait presque plus sa cellule. Il refuserait de plus en plus d’effectuer ses tâches, qu’il s’agisse de la distribution de nourriture à l’entrepôt de la prison, de services de messager ou de petits travaux manuels. Sa démence progressive contribuerait à son refus de travailler et à son déclin.

Vue du nord-ouest de la prison de Stein, où Josef Fritzl purge sa peine de réclusion à perpétuité (archive)
Vue du nord-ouest de la prison de Stein, où Josef Fritzl purge sa peine de réclusion à perpétuité (archive)
Image libre de droits

Alors que le célèbre condamné semble avoir décidé d’en finir avec la vie, ses descendants vivent sous de nouvelles identités dans des lieux inconnus. Les autorités, qui ne souhaitent pas commenter l’état de santé de Josef Fritzl, ne confirment pas non plus les rumeurs reprises par «oe24» faisant état du décès d’une de ses filles.

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