Une voiture ancienne brutale et bruyante: à l’occasion de la Monterey Car Week, Mercedes dévoile une réplique de la SSKL avec laquelle Manfred von Brauchitsch a remporté l’Avusrennen en 1932.
Rassemblement de voitures de collection en Californie: la Monterey Car Week à Pebble Beach est un événement saisonnier destiné à tous les amateurs de voitures anciennes.
Connue grâce au cinéma: des classiques comme cette Aston Martin de la flotte de James Bond sont également présentées à l’occasion de la Monterey Car Week.
Edition très limitée: Bugatti entend construire seulement dix exemplaires de la série spéciale Centodieci.
Lamborghini a annoncé son intention de commercialiser exactement 63 exemplaires de l’Aventador SVJ 63 Roadster – 1963 étant l’année de sa fondation.
L’avenir est électrique – chez Lotus aussi: le constructeur britannique présente l’Evija à l’occasion de la Monterey Car Week.
Des frontières effacées: la Monterey Car Week accueille même des voitures de collection électriques.
Un véhicule électrique dans les dunes: VW est aussi de passage à la Monterey Car Week avec l’ID Buggy.
La fête des bolides à la Monterey Car Week de Pebble Beach
Une voiture ancienne brutale et bruyante: à l’occasion de la Monterey Car Week, Mercedes dévoile une réplique de la SSKL avec laquelle Manfred von Brauchitsch a remporté l’Avusrennen en 1932.
Rassemblement de voitures de collection en Californie: la Monterey Car Week à Pebble Beach est un événement saisonnier destiné à tous les amateurs de voitures anciennes.
Connue grâce au cinéma: des classiques comme cette Aston Martin de la flotte de James Bond sont également présentées à l’occasion de la Monterey Car Week.
Edition très limitée: Bugatti entend construire seulement dix exemplaires de la série spéciale Centodieci.
Lamborghini a annoncé son intention de commercialiser exactement 63 exemplaires de l’Aventador SVJ 63 Roadster – 1963 étant l’année de sa fondation.
L’avenir est électrique – chez Lotus aussi: le constructeur britannique présente l’Evija à l’occasion de la Monterey Car Week.
Des frontières effacées: la Monterey Car Week accueille même des voitures de collection électriques.
Un véhicule électrique dans les dunes: VW est aussi de passage à la Monterey Car Week avec l’ID Buggy.
Qu’il s’agisse de tas de ferraille ou de bolides couverts de carbone, de véhicules électriques ou aérodynamiques, de prototypes ou de voitures de collection, la Monterey Car Week de Pebble Beach est probablement le seul événement à célébrer les véhicules spectaculaires avec autant de passion.
Habituellement, le matin, seules quelques voiturettes de golf électriques tout au plus percent le brouillard côtier à Pebble Beach, en Californie. Mais ce jour-là, le silence est rompu par un grondement qui n’a pas été entendu depuis les années 1930.
En effet, peu de temps avant le Concours d’Elegance, un rassemblement de voitures de collection, c’est une réplique de la Mercedes SSKL avec laquelle Manfred von Brauchitsch a remporté l’Avusrennen en 1932 qui démarre pour le tour de piste inaugural sur la légendaire «17-Mile Drive» longeant la côte. Et son six cylindres en ligne de plus de sept litres émet un bruit si infernal qu’il étouffe même celui des Ferrari, des Lamborghini et des Bugatti dans son sillage, sans parler des nombreuses Tesla et de toutes les autres voitures à batterie, jusqu’à l’ID Buggy, l’étude de design conçue par VW.
Une telle apparition de bolides précieux dans cette enclave de millionnaires n’a lieu qu’à une période: la Monterey Car Week – et la route côtière qui fait le tour de la péninsule de Pebble Beach se transforme en un podium pour automobiles prestigieuses où le temps ne compte plus. C’est ici que le passé, le présent et le futur se rencontrent. Des voitures de collection à plusieurs millions partagent la route avec des muscle cars et des véhicule de luxe modernes, des prototypes et des études de design futuristes.
Emerveiller et vendre
Ce qui a commencé il y a près de 70 ans sous la forme d’un pur et simple concours de beauté pour voitures de collection est devenu entretemps une gigantesque fête des bolides lors de laquelle l’amour de l’automobile est célébré sous toutes ses formes imaginables. Qu’elles roulent à la vapeur ou au diesel, à l’essence ou à l’électricité, que la peinture soit rouillée et mate ou polie, qu’elles coûtent une bouchée de pain ou une fortune: ici, tout ce qui roule est célébré, applaudi, évalué, mais aussi – si l’on en doutait encore – vendu et acheté.
Outre plus d’une douzaine de concours, au moins autant de ventes aux enchères sont organisées, lors desquelles le marteau tombe toutes les secondes: selon les données de l’assureur pour voitures de collection Hagerty, environ 1300 voitures ont été vendues l’an dernier pour un total de près de 400 millions de dollars (près de 400 millions de francs).
Cette année encore, des pièces à plusieurs millions ont été présentées: une Aston Martin DB5 issue d’une production de James Bond a changé de propriétaire à la maison de vente RM Sotheby’s pour 6,4 millions de dollars (environ 6,3 millions de francs). La Porsche Type 64, voiture privée de Ferdinand Porsche – ce qui en fait en quelque sorte l’ancêtre de toutes les voitures de sport de Stuttgart –, n’a en revanche pas trouvé preneur. L’offre de 17 millions de dollars (environ 16,7 millions de francs) était trop faible pour le propriétaire actuel.
La route côtière comme hall d’exposition
L’enthousiasme pour les voitures de toutes sortes est également exploité par l’industrie automobile. Alors que les foires automobiles classiques luttent pour leur survie et que l’IAA de Francfort doit par exemple faire face à plus d’une douzaine d’annulations, tout le monde s’arrache les places sur le green à Pebble Beach. Et plus les modèles sont chers, plus ils sont présentés en grande pompe: Rolls-Royce ou Bentley, Lamborghini ou McLaren, tous ont loué de grandes villas, rempli les places de stationnement de véhicules d’essai et ouvert en grand les carnets de commandes.
De nombreux constructeurs apportent également de nouvelles voitures, généralement en édition très limitée. Cela détermine leur prix et dans le même temps l’intérêt qu’elles suscitent: les séries spéciales sont la plupart du temps déjà entièrement écoulées avant même que le drap ne soit enlevé. De nombreux multimillionnaires ont peut-être été intéressés par la nouvelle Bugatti Centodieci, à travers laquelle la filiale de VW souhaite rappeler la spectaculaire supersportive EB110 des années 1990 – mais les dix exemplaires ont déjà été attribués, affirme l’attaché de presse Tim Bravo.
Et pourtant, la Centodieci coûte huit millions d’euros, soit presque trois fois plus qu’une Chiron, qui lui sert de base. Elle dispose cependant de sa propre carrosserie et développe 1176 kW/1600 ch au lieu de 1103 kW /1500 ch avec un 16 cylindres de huit litres, poursuit Tim Bravo. Lamborghini a également affiné son modèle haut de gamme et présente l’Aventador Roadster sous l’appellation «SVJ», un modèle qui ne doit être construit qu’en 63 exemplaires en référence à son année de fondation, 1963. D’après le constructeur, le modèle deux places proposant une puissance de 566 kW/770 ch et une vitesse de pointe de 350 km/h se distingue avant tout du modèle standard par un choix exotique de couleurs et de matériaux pour la carrosserie et l’habitacle.
Pebble Beach et ses environs accueillent également la première apparition publique de l’étude développée par Bentley pour son centenaire ainsi que de la Lotus Evija, avec laquelle le constructeur britannique de voitures de sport souhaite se lancer dans un avenir électrique.
Des premières exclusives pour les clients VIP
Alors que ces nouveautés se prélassent au soleil et attirent l’attention générale du public, quelques premières peuvent être également admirées uniquement dans des salles obscures où les smartphones sont sous scellé, et parfois même seulement virtuellement. «Closed room» est la formule magique avec laquelle les constructeurs veulent attirer des clients VIP triés sur le volet.
Ces derniers ont d’ores et déjà la possibilité de jeter un coup d’œil à la nouvelle version Maybach de la GLS de Mercedes, de s’asseoir sur le siège de l’Aston Martin DBX, premier SUV de la marque qui se lancera sur le marché à partir de 2020 face à la Lamborghini Urus et compagnie, ou encore de se faire une idée du futur premier SUV de Genesis, filiale de Hyundai.
C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de la Pininfarina Battista, première hypersportive électrique, qui ambitionne d’établir un nouveau segment de véhicules du haut de ses 1397 kW/1900 ch: ce qui était encore l’an dernier un secret offert aux yeux de quelques privilégiés se retrouve désormais sur la pelouse et sous le feu des projecteurs en tant que modèle de série.
La Monterey Car Week, une rampe de lancement
Dzemal Sjenar espère un tel scénario. Directeur du développement des études de design chez VW à Wolfsbourg, il est venu cette fois-ci à Pebble Beach avec l’ID Buggy. Sur la 17-Mile Drive, l’ingénieur de VW fait ronronner le véhicule électrique inspiré du Meyers Manx, modèle basé sur la Coccinelle qui a établi cette catégorie de véhicules il y a plus de 50 ans, et espère que cette virée tracera la voie de ce jouet vert poison vers la production en série.
Cet espoir n’est pas tout à fait injustifié: premièrement, selon ses dires, il est beaucoup plus facile de réaliser de petites quantités avec des partenaires externes sur la nouvelle plate-forme électrique du groupe VW qu’auparavant avec les modèles à combustion. Et deuxièmement, l’histoire a déjà souri au combi ID il y a deux ans: alors même que la voiture était exposée sur la Concept Car Lawn, le conseil d’administration a donné le feu vert à la réincarnation électrique du Bulli.
La légendaire Jaguar XJ13 fête sa résurrection
Une Ferrari parmi les voitures électriques?
Une Ferrari parmi les voitures électriques?
La Pininfarina Battista sera vendue au prix de deux millions de francs, un prix record pour une voiture électrique.
Automobili Pininfarina a l’intention de limiter la production à 150 exemplaires.
La Battista sera dotée d’une vitesse de pointe de 350 km/h et d’une autonomie allant jusqu’à 450 km, selon le constructeur.
La voiture de sport électrique a été dévoilée en exclusivité mondiale à Genève.
Encore un petit coup de vernis et la Battista devrait devenir le modèle phare de l’entreprise.
La Battista sera commercialisée fin 2020.
Retour à la page d'accueil