Birmanie La Suisse décide de nouvelles sanctions contre la junte birmane

clsi, ats

1.4.2021 - 16:16

Après les États-Unis et le Royaume-Uni ou encore l'Union européenne, la Suisse décide à son tour de sanctionner les responsables du coup d’État en Birmanie. Onze personnes sont ciblées.

Manifestations en Birmanie (mars 2021)
Manifestations en Birmanie (mars 2021)
KEYSTONE/AP

Keystone-SDA, clsi, ats

Cette décision intervient deux mois après le renversement du gouvernement par la junte militaire. Depuis, le pays fait face à une répression meurtrière des opposants au coup d’État.

La Confédération s'aligne sur les sanctions approuvées par l'Union européenne la semaine dernière, a indiqué jeudi à Keystone-ATS un porte-parole du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). Le commandant en chef Min Aung ainsi que neuf des plus hauts gradés des forces armées et le président de la Commission électorale sont visés. Ces personnes ne peuvent plus se rendre en Suisse et leurs éventuels avoirs sont gelés.

Selon les Nations unies, au moins 107 personnes, dont sept enfants, ont été tuées samedi dans la répression de manifestations à travers la Birmanie. Et depuis le coup d’État le 1er février, plus de 500 civils sont décédés, selon l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP).

La Birmanie est confrontée à un risque «sans précédent» de «guerre civile», a déclaré mercredi l'émissaire de l'ONU Christine Schraner Burgener. La Suissesse a appelé le Conseil de sécurité à utiliser «tous les moyens» pour éviter une «catastrophe» et un «bain de sang».