Vaccin Les Etats-Unis vont rejoindre Covax

sn, ats

21.1.2021 - 10:24

Les Etats-Unis ont affiché leur réengagement auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le conseiller du nouveau président Joe Biden, Anthony Fauci, a annoncé jeudi que les Etats-Unis allaient s'associer dans la journée à l'accélérateur de vaccin Covax.

Le principal conseiller médical du président américain Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis allaient rejoindre l'accélérateur Covax (archives).
Le principal conseiller médical du président américain Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis allaient rejoindre l'accélérateur Covax (archives).
ATS

«J'ai l'honneur d'annoncer que les Etats-Unis vont rester un membre» de l'OMS, a-t-il affirmé lors de la réunion en ligne du Conseil exécutif de l'institution pilotée depuis Genève. Dès son entrée en fonctions, M. Biden a annulé la décision de son prédécesseur d'un retrait américain de l'organisation en juillet prochain. Dans son décret, salué immédiatement par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, il relève le «rôle crucial» de l'OMS face aux urgences sanitaires.

Mais la reconnexion avec l'organisation va plus loin. Les Etats-Unis étaient l'un des derniers pays à ne pas participer à l'accélérateur face au coronavirus Covax lancé par l'institution et plusieurs partenaires. Ce dispositif doit permettre un accès équitable à l'immunisation dans tous les pays et devrait acheminer ses premières doses en février.

Enthousiasme de l'après-Trump

Donald Trump avait accusé l'institution et son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus d'avoir mal piloté la réponse à la pandémie et d'être trop proches de la Chine. Dès l'élection de M. Biden, le patron de l'OMS avait félicité celui-ci et réitéré l'importance de la collaboration face au coronavirus.

Mercredi, il a désormais salué sur les réseaux sociaux celui qui est le nouveau président. Au-delà de M. Tedros, toute la Genève internationale a montré un certain enthousiasme pour le successeur de M. Trump. Du Haut-commissaire pour les réfugiés Filippo Grandi au directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations Antonio Vitorino, plusieurs chefs d'agences onusiennes ont relevé être prêts à collaborer davantage.

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