Conseil fédéral Candidats PLR au Conseil fédéral en tournée

ATS

7.11.2018 - 10:16

La présidente du Conseil des Etats st-galloise Karin Keller-Sutter (au centre), le conseiller aux Etats nidwaldien Hans Wicki (à droite) et le président du gouvernement schaffhousois Christian Amsler (à gauche) se sont présentés lors d'un débat mardi soir.
La présidente du Conseil des Etats st-galloise Karin Keller-Sutter (au centre), le conseiller aux Etats nidwaldien Hans Wicki (à droite) et le président du gouvernement schaffhousois Christian Amsler (à gauche) se sont présentés lors d'un débat mardi soir.
Source: Keystone/GEORGIOS KEFALAS

Les candidats du PLR au Conseil fédéral se sont présentés pour la première fois mardi soir devant leur base à Muttenz (BL). Ils poursuivront leur tournée le 12 novembre à Winterthour (ZH) et le 14 à Yverdon-les-Bains (VD).

La présidente du Conseil des Etats st-galloise Karin Keller-Sutter, le conseiller aux Etats nidwaldien Hans Wicki et le président du gouvernement schaffhousois Christian Amsler, tous âgés de 54 ans, se sont exprimés devant des rangs quelque peu clairsemés. Ce qui n'a en rien entamé l'humeur des trois candidats questionnés par la conseillère nationale Daniela Schneeberger (PLR/BL).

Karin Keller-Sutter, vice-présidente de la commission de politique extérieure, s'est profilée comme une argumentatrice précise, en particulier sur les questions migratoires.

Interrogée sur le Pacte de l'ONU sur les migrations, elle a déploré le fait que le Parlement ne soit pas consulté. L'enjeu des migrations ne peut être résolu que de manière internationale. Mais les Etats doivent conserver leur prééminence.

Vocation précoce

Christian Amsler a également développé une expertise transfrontalière et mis en avant son expérience d'exécutif. A l'école, il avait déjà inscrit "Conseil fédéral" comme idée de métier futur, a-t-il confié avec un clin d'oeil, rappelant que Schaffhouse n'avait encore jamais eu de conseiller fédéral.

Contrairement à ses deux concurrents, Hans Wicki n'est entré en politique qu'en 2000. Selon lui, la nécessité d'expliquer les particularités suisses est toujours plus nécessaire au vu du nombre croissant de managers étrangers en Suisse. Grand sportif, il veut s'engager pour son pays.

Tous trois ont critiqué la polarisation en politique et souligné l'importance de la collaboration entre économie et politique. Et la St-Galloise de rappeler que les syndicats n'avaient pas eu tout tort de rejeter le diktat de l'UE en matière de protection salariale.

Décision vendredi

Le PLR se réunira le 9 novembre et transmettra sa recommandation au groupe parlementaire. Ce dernier procédera le 16 novembre à la nomination officielle des candidats, qui seront proposés à l'Assemblée fédérale. Celle-ci aura le dernier mot le 5 décembre. La succession de Doris Leuthard sera réglée en premier en raison de son ancienneté.

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