Primes maladie 2019 Neuchâtel frappé par la hausse des primes

ATS

24.9.2018 - 11:18

Si les primes augmentent dans le canton de Neuchâtel, les coûts concernant les hôpitaux stationnaires sont en légère baisse (archives).
Si les primes augmentent dans le canton de Neuchâtel, les coûts concernant les hôpitaux stationnaires sont en légère baisse (archives).
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

La hausse des primes maladie sera en moyenne de 3,1% pour 2019 dans le canton de Neuchâtel, la 2e plus forte progression de Suisse. Le Conseil d'Etat s'inquiète d'une augmentation significative dans le domaine ambulatoire.

Les primes maladie vont augmenter en moyenne de 4,4% pour les adultes et de 3,7% pour les enfants. Le recul de 17,2% de celles des jeunes adultes (19-25 ans) induit des pertes de recettes que les assureurs ont dû répercuter sur celles des adultes et des enfants, indique lundi la Chancellerie neuchâteloise.

Neuchâtel est particulièrement concerné par ce phénomène parce qu'un assureur très solidement représenté dans le canton - Assura - ne distinguait précédemment pas les primes adultes des primes jeunes adultes. Le canton précise que les primes neuchâteloises restent légèrement inférieures aux primes moyennes romandes pour toutes les catégories d’assurés.

Le Conseil d’État se réjouit de constater que les prestataires du domaine stationnaire, sur lesquels il dispose de moyens d’action , en l’occurrence les hôpitaux stationnaires et les EMS, connaissent une stabilité de leurs coûts. Pour les hôpitaux, une légère baisse a même pu être enregistrée.

Explosion dans l'ambulatoire

"Ces bons résultats dans le domaine stationnaire sont malheureusement contrecarrés par une explosion des coûts dans plusieurs groupes de prestations du domaine ambulatoire sur lesquels l’État n’a malheureusement quasiment aucun moyen de contrôle", observe le canton.

Par ailleurs, sur les six premiers mois de l’année 2018, le coût des prestations médicales fournies en cabinet à charge de l’assurance obligatoire des soins dans le canton a continué d’augmenter alors que le tarif qui régit celles-ci, le TARMED, est sensiblement plus bas depuis le 1er janvier 2018. Ce constat conduit le Conseil d’État à "réitérer son soutien au projet de révision de la LAMal".

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