Transports publics Propreté des trains et bus en amélioration

ATS

21.5.2019 - 14:11

La propreté des trains régionaux et de leurs toilettes s'améliore en Suisse, selon une enquête de l'Office fédéral des transports (archives).
La propreté des trains régionaux et de leurs toilettes s'améliore en Suisse, selon une enquête de l'Office fédéral des transports (archives).
Source: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Les transports publics régionaux ont fait des efforts en matière de propreté l'année dernière. Mais des améliorations peuvent encore être apportées, révèle une enquête de l'Office fédéral des transports (OFT) sur le transport régional de voyageurs.

Comparé à 2017, l'enquête montre des résultats stables, voire légèrement meilleurs, a indiqué mardi l'OFT. Il n’y a pratiquement pas de déchets ni de journaux par terre, les sièges et les poubelles sont généralement en bon état et les toilettes fonctionnent presque toujours.

La propreté reste néanmoins l'indicateur le moins noté, même s'il révèle une amélioration de plus de 2 points par rapport à 2017. Les critiques les plus vives concernent l'état des fenêtres des véhicules dont les vitres extérieures sont souvent sales ainsi que la propreté à l'arrêt. Ainsi, l'enquête révèle des lacunes dans le nettoyage des vitres des salles d'attente ou des ascenseurs.

L'information aux clients est aussi pointée du doigt. Dans les véhicules, le prochain arrêt n'est pas toujours annoncé correctement. La compétence et le comportement des chauffeurs dans les bus sont également par contre très bien notés.

Standards minimaux

L’OFT a fixé des standards minimaux ambitieux pour tous les domaines. Par exemple, il faut obtenir 95 ou 96 points sur 100 pour que l’évaluation de la propreté des véhicules soit suffisante. Dans l’évaluation globale, environ 12% des entreprises d'autobus n’atteignent pas la norme minimale (13% en 2017), 23% des trains (inchangé) et 24% (40 % en 2017) des arrêts de bus.

La Confédération ainsi que les cantons contribuent au financement de l’offre régionale pour un total d’environ 2 milliards de francs par an. L'enquête leur permet de fixer des exigences lors des négociations avec les entreprises de transports. Réalisée par des clients-testeurs sur 1200 lignes, elle n’analyse ni le trafic grandes lignes autofinancé ni le trafic local subventionné par les cantons et/ou les communes.

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