Santé Vaccinations contre l'encéphalite en hausse

ATS

13.5.2019 - 16:05

La vaccination est d'autant plus importante qu'il n’existe pas de traitement contre l'encéphalite à tiques, qui peut atteindre le système nerveux central et entraîner de graves complications voire une issue fatale.
La vaccination est d'autant plus importante qu'il n’existe pas de traitement contre l'encéphalite à tiques, qui peut atteindre le système nerveux central et entraîner de graves complications voire une issue fatale.
Source: KEYSTONE/LUKAS LEHMANN

La demande de vaccins contre l'encéphalite à tiques a fortement augmenté cette année en Suisse. Elle suit la hausse du nombre de cas de la maladie.

Les entreprises pharmaceutiques GlaxoSmithKline et Pfizer ont constaté «une forte augmentation» de la demande de vaccins contre l'encéphalite à tiques durant les premiers mois de 2019, ont-elles indiqué lundi à l'agence Keystone-ATS.

Cette hausse de la demande est perceptible à la fois chez les médecins et les pharmaciens. Elle intervient après deux ans de ventes «relativement stables», précise GlaxoSmithKline.

L'ensemble de la Suisse, à l'exception de Genève et du Tessin, est désormais considéré comme une zone à risques pour l'encéphalite à tiques. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande la vaccination pour les personnes qui s’exposent à ces acariens lors d’activités en plein air et tout particulièrement en forêt.

Cette recommandation fait suite à l'augmentation du nombre de personnes infectées. Selon le dernier bulletin de l'OFSP diffusé lundi, la maladie a touché 379 personnes ces 52 dernières semaines en Suisse, contre respectivement 265 et 208 durant la même période des deux années précédentes. Depuis début 2019, 17 cas ont été rapportés contre 13 en 2018 à la même époque.

Pas de traitement

La vaccination est d'autant plus importante qu'il n’existe pas de traitement contre cette maladie qui peut atteindre le système nerveux central et entraîner de graves complications, voire une issue fatale.

Les tiques transmettent une autre maladie, la borréliose, aussi appelée maladie de Lyme, contre laquelle il n'existe en revanche pas de vaccin. Un traitement précoce aux antibiotiques peut empêcher la progression de la maladie, qu'elle devienne chronique et cause des dégâts au système nerveux, aux articulations et aux muscles.

Pour s'en protéger, il convient d'appliquer les conseils de prévention «classiques», soit éviter les endroits à risques, appliquer un répulsif sur la peau et les vêtements et porter des vêtements couvrants.

Quelque 700 cas de borréliose aiguë ont été rapportés à l'OFSP jusqu'à la fin avril. Environ 2700 personnes ont consulté pour des piqûres de tiques durant la même période.

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