Fédérales 2019 – FR Verts fribourgeois en campagne

ATS

26.3.2019 - 21:17

Le président des Verts fribourgeois Bruno Marmier peut compter sur le soutien de la députée au Grand Conseil Sylvie Bonvin-Sansonnens, qui fait partie du comité de campagne (archives).
Le président des Verts fribourgeois Bruno Marmier peut compter sur le soutien de la députée au Grand Conseil Sylvie Bonvin-Sansonnens, qui fait partie du comité de campagne (archives).
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Les Verts fribourgeois lancent leur campagne pour les élections fédérales du 20 octobre. Le parti, qui ne compte aucun des sièges du canton à Berne, veut profiter du contexte favorable à la défense de l'environnement pour gagner un siège au Conseil national.

Quelque 40 membres s'étaient donné rendez-vous mardi soir dans les locaux de l'ancienne gare de Fribourg. L'objectif est clair, a indiqué Julien Vuilleumier, président du conseil général de Fribourg. «Nous voulons gagner un troisième siège pour la gauche au Conseil national», sachant que le Parti socialiste en possède deux.

Les axes de la campagne sont la défense de l'environnement, la fiscalité et la mise en place d'une vraie volonté de travailler sur la gouvernance, a précisé Julien Vuilleumier. Le premier thème occupe le devant de la scène depuis le début de l'année avec les manifestations de jeunes en faveur du climat.

Pas de locomotive

L'assemblée extraordinaire des Verts fribourgeois est aussi intervenue deux jours après la percée réalisée par leurs collègues à Zurich. Lors de ces élections, le parti a gagné neuf sièges au Grand Conseil pour en compter 22 désormais et, surtout, réussi à retrouver un siège au gouvernement zurichois avec Martin Neukom.

Ne disposant pas de sortant aux Chambres fédérales, les Verts fribourgeois partent en campagne sans véritable locomotive. Espérée par les siens, Sylvie Bonvin-Sansonnens, députée au Grand Conseil et candidate malheureuse l'an passé à la succession de la conseillère d'Etat démissionnaire Marie Garnier, a renoncé début février.

La Broyarde a dit préférer se concentrer sur son mandat au législatif cantonal, notamment parce qu'elle devrait en assumer la présidence en 2021, une année électorale à Fribourg. Elle pourrait alors servir de sa visibilité pour tenter à nouveau d'atteindre le gouvernement, assurant un retour des Verts dans le collège exécutif.

Quatre femmes

Les Verts fribourgeois partent au combat pour les élections fédérales avec une liste de sept candidats pour le Conseil national, soit l'effectif dévolu au canton. Ils comptent d'abord sur Gerhard Andrey, un menuisier et informaticien de 43 ans domicilié à Granges-Paccot, vice-président des Verts suisses.

Ensuite, la liste comprend quatre femmes. Il s'agit d'abord de Mirjam Ballmer, géographe de 36 ans, de Fribourg, députée au Grand Conseil depuis 2018 et ayant fait de la politique auparavant à Bâle-Ville, et d'Ophélie Brodard, une étudiante en droit de 22 ans domiciliée à Romont.

Elles sont accompagnées de Liliane Galley, une spécialiste de la santé âgée de 46 ans, habitant à Fribourg, et d'Olive Haymoz, une Singinoise de 23 ans qui étudie les soins infirmiers et qui siège au législatif communal de Guin.

Candidature aux Etats

La liste est complétée par une valeur montante du parti, le député au Grand Conseil Bruno Marmier, 43 ans, un traducteur de formation domicilié à Villars-sur-Glâne et qui siège à l'exécutif de sa commune. Le septième candidat est le Bullois Nicolas Pasquier, enseignant de 41 ans, député au Grand Conseil et conseiller général du chef-lieu gruérien.

En ce qui concerne le Conseil des Etats, Gerhard Andrey est prévu pour se mêler à la lutte visant à tenter de déboulonner le duo sortant constitué par le socialiste Christian Levrat et le démocrate-chrétien Beat Vonlanthen. Le PLR a choisi pour sa part Johanna Gapany, députée au Grand Conseil et conseillère communale à Bulle. L'UDC devrait annoncer une candidature en mai.

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