Investissements Marché boursier: huit règles pour les nouveaux venus en bourse

dpa

30.10.2019

Comment réussir en bourse? Quelques règles générales permettent au moins d’éviter de commettre des erreurs grossières.
Comment réussir en bourse? Quelques règles générales permettent au moins d’éviter de commettre des erreurs grossières.
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Dans la phase actuelle de taux d’intérêt bas, les placements boursiers sont l’une des rares opportunités d’investissement offrant une chance de rendement. Voici de précieux conseils pour tous ceux qui débutent dans le domaine.

La persistance des taux d’intérêt bas suscite un mécontentement croissant des épargnants en Suisse et dans le reste de l’Europe. A l’heure actuelle, il est presque impossible de développer ses actifs de manière significative sur les dépôts à vue et les comptes à terme. Pour bénéficier de rendements plus élevés, les investissements dans le marché boursier ne sont pas à négliger. Toutefois, des possibilités de gain accrues s’accompagnent également d’un risque plus élevé. Ces huit règles générales, élaborées par des experts en finance et des représentants d’associations de consommateurs, s’adressent aux nouveaux investisseurs qui s’aventurent sur le marché boursier. Après tout, jusqu’à récemment, seul un cinquième de la population suisse achetait activement des actions.

1. Penser à long terme

Les actions individuelles et les fonds doivent être placés à long terme. En effet, ces placements sont toujours soumis aux fluctuations de prix qui peuvent être parfois plus grandes et parfois plus petites. Les experts recommandent ainsi de prévoir un horizon de placement d’au moins dix ans. Cela permet généralement de surmonter des périodes de cours bas.

2. Oublier le timing

Pour réussir sur le marché boursier, le temps et la patience sont plus importants que l’idée d’entrer ou de sortir au bon moment. Fondamentalement, il ne devrait pas être nécessaire de vendre des actions pour financer les acquisitions nécessaires ou pour compenser d’autres besoins de liquidités. Prendre son temps pour sortir permet d’éviter d’éventuelles pertes boursières.



3. N’acheter que ce que l’on comprend

Il est relativement facile d’acquérir des connaissances sur ce qu’est une action et sur les conditions du développement de sa valeur. Mais pour les débutants, les produits financiers dérivés tels que les contrats à terme ou les certificats sont plus difficiles à comprendre. Ceux qui ne souhaitent pas acquérir les connaissances nécessaires doivent donc s’en tenir à l’écart.

Un investisseur qui achète des parts dans un fonds négocié en bourse (FNB) doit au moins être en mesure de comprendre la structure de base.

4. Développer progressivement des connaissances spécialisées

Pour les nouveaux venus sur le marché boursier, il est sage d’acquérir tout d’abord de solides connaissances de base des titres et du marché des capitaux, puis d’élargir continuellement leur savoir. Les magazines et les manuels se révèlent utiles dans cette optique. Internet propose de nombreux tutoriels sur le sujet.

5. Adopter une approche critique vis-à-vis des gourous et des experts

Cela ne fonctionne pas sans l’avis et l’aide d’experts. Cependant, leurs astuces doivent être abordées d’un œil critique. Si, par exemple, un conseiller bancaire n’offre que des produits internes lors d’un entretien ou si ceux-ci semblent particulièrement avantageux, la méfiance est de mise.

6. Limiter les frais

L’achat et la vente d’actions impliquent des frais. Leur montant varie et dépend des institutions financières qui effectuent ces transactions pour le compte des investisseurs. Les frais liés à un compte de dépôt de titres varient énormément.

Pour les fonds d’actions, les coûts sont particulièrement élevés lorsqu’un gestionnaire de fonds gère activement le portefeuille. Les FNB gérés passivement sont en général moins chers. Il convient dans tous les cas de comparer, puisque plus un investisseur achète souvent des actions au cours de l’année, plus l’argument des frais est important – également sur le plan des montants investis. Les comparateurs en ligne et les magazines financiers présentant une vue d’ensemble des fonds sont utiles à cet égard.

7. Ne pas acheter à crédit

Les experts sont quasiment unanimes à ce sujet: un investisseur doit s’abstenir de spéculer à crédit. Qu’il s’agisse d’acheter des actions ou des parts de fonds, un investisseur ne doit investir que de l’argent qu’il lui «reste» et s’abstenir en cas de situation critique.



Après tout, les formes de placement peuvent également être cotées en dessous du cours d’achat. Néanmoins, le crédit doit toutefois faire l’objet d’un approvisionnement régulier ou d’un remboursement à son échéance à partir du produit des ventes, ce qui est difficile voire impossible en cas de perte.

A cela s’ajoutent les intérêts qui doivent être déduits du rendement. Au cours des crises boursières, les banques ont sans cesse utilisé l’effondrement des cours comme motif prématuré de résiliation. Dans un tel cas, la vente des titres ne suffit pas à rembourser le prêt. Cela peut mener les investisseurs à la ruine.

8. Limiter les pertes

Il est possible de limiter les pertes. Pour ce faire, il convient par exemple de déterminer lors de l’entrée sur le marché boursier qu’une action ou une part de fonds sera automatiquement vendue dès qu’elle tombera en dessous d’un certain cours.

Cependant, les investisseurs ont souvent tendance à extrapoler leurs bénéfices en supposant que le cours suivra un développement constant – et manquent le bon moment pour sortir. Ici aussi, il convient de définir des limites. Celles-ci peuvent être modifiées à tout moment par le biais d’une observation du marché.

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