Santé L'excès de graisse corporelle augmente le risque de dépression

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28.8.2019 - 14:52

Source: Covermedia

Des chercheurs de l’Université et de l’Hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark ont rapporté que les personnes en surpoids ou obèses risquent davantage d'être déprimées. Une image corporelle négative et une faible estime de soi sont les principales raisons du risque accru de dépression.

Les personnes en surpoids ou obèses, selon une récente étude de chercheurs de l’Université d’Aarhus et de l’Hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark, ont des risques majorés de développer des problèmes de santé mentale.

Les chercheurs ont constaté que les problèmes psychologiques, tels qu’une image corporelle négative et une faible estime de soi, sont les principales raisons du risque accru de dépression.

17% de risque de problèmes de santé mentale

Porter 10 kilos ou plus de graisse corporelle en excès augmente de 17% le risque de problèmes de santé mentale. Le Dr Soren Dinesen Ostergaard a expliqué que la position de la graisse sur le corps «ne fait aucune différence» en ce qui concerne le risque de dépression.

«Cela suggère que ce sont les conséquences psychologiques de l'excès de poids ou de l'obésité qui entraînent un risque accru de dépression, et non l'effet biologique direct de la graisse. Si le contraire était vrai, nous aurions vu cette graisse située au centre du corps augmenté le plus le risque, car il a l'effet le plus dommageable en termes biologiques», a-t-il expliqué.

Alors que des études antérieures utilisaient l'Indice de masse corporelle (IMC) pour mesurer l'obésité, cette nouvelle recherche danoise a plutôt analysé les données de deux sources, la Biobanque britannique et le Consortium de psychiatrie génomique (UK Biobank et the Psychiatric Genomics Consortium).

Le Dr Ostergaard a expliqué que l'utilisation de ces données avait permis aux chercheurs de se concentrer sur «la relation spécifique entre la quantité de graisse corporelle et le risque de dépression». Il a également insisté sur le fait que des mesures devaient être prises pour tenter de mettre un terme à l'épidémie croissante d'obésité.

«Outre les conséquences physiques connues de l'obésité, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, il existe également une composante psychologique importante et désormais bien documentée qui doit également être traitée. Il s'agit d'un autre argument en faveur d’une prise en charge pour éradiquer l'épidémie d'obésité», a ajouté le Dr Ostergaard.

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