Avant une opération La musique plus efficace contre l'anxiété que les médicaments

Des chercheurs de l'université de Philadelphie ont étudié la musique comme alternative au midazolam, médicament utilisé contre l'anxiété pré-opératoire. Ils ont trouvé des avantages, comme des inconvénients.

La musique pourrait être une alternative aux médicaments que l'on donne aux patients contre l'anxiété, avant une anesthésie locale, selon une nouvelle étude. L'anxiété pré-opération est quelque chose de commun chez les patients, et est généralement traitée avec des benzodiazépines, comme le midazolam, mais ce médicament nécessite une surveillance constante, car il peut avoir des effets secondaires qui affectent la respiration, dérangent la circulation sanguine, et augmentent l'agitation.

Pour palier cela, des chercheurs de l'université de Philadelphie se sont penchés sur les effets de la musique diffusée avant une opération, une méthode déjà utilisée, mais qu'ils ont comparée pour la première fois à l'utilisation de midazolam en intraveineuse. Ils ont testé 157 adultes, au hasard, qui ont soit reçu 1-2 milligramme de midazolam trois minutes avant l'anesthésie, ou alors ont écouté Weightless, de Marconi Union, qui est considérée comme l'une des chansons les plus relaxantes du monde, à l'aide d'écouteurs isolant. Leurs niveaux d'anxiété étaient vérifiés avant et après l'utilisation de la technique, et leur satisfaction notée.

Problèmes de communication

Ils ont découvert que les changements dans les niveaux d'anxiété étaient similaires, mais les participants du groupe musical étaient moins satisfaits, et citaient des problèmes de communication. Les experts pensent que la satisfaction était moindre car les patients ne pouvaient choisir leur musique.

Cependant, malgré les limitations, ces découvertes ont poussé les chercheurs à conclure que la musique pouvait offrir une alternative non-médicamenteuse pour alléger le stress pré-opératoire. «Cependant, des études plus approfondies sont nécessaires pour déterminer si le type de musique, ainsi que le mode d'écoute, influe et offre plus d'avantages que le midazolam», expliquent-ils dans leur rapport.

Démolis ce qui te démolit

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Démolis ce qui te démolit

Des «défouloirs», également appelés «anger rooms», «rage rooms» ou encore «fury rooms», il en existe déjà dans le monde entier. A Lausanne aussi, il est possible de se défouler tout en étant bien protégé. Le concept est cependant nouveau à Pékin, où la vie urbaine particulièrement stressante éveille aussi chez de nombreuses personnes un besoin cruel d’évacuer leur agressivité.

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Côté accessoires, on peut frapper avec à peu près tout, même si pour la plupart, la batte de baseball est le premier choix pour une volée de coups.

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Un casque, un masque et des lunettes de protection sont fournis pour éviter tout contact avec les yeux lors de cette orgie de destruction.

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Certains l’ont toujours su: l’alcool est un ennemi! Dans ce cas, il s’agit plutôt de fracasser une tonne de verre.

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Aussitôt dit, aussitôt fait – dans le «défouloir», il ne reste que des éclats.

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Le lancer de bouteilles à toute vitesse contre un mur est également une activité prisée.

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Le défouloir dispose aussi dans sa collection de quelques mannequins mis au rebut.

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Cet habitant de la capitale chinoise roue de coups un mannequin – on n’a toutefois pas envie de savoir qui il imagine à sa place.

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Tout est observé depuis une pièce annexe – notamment pour pouvoir intervenir immédiatement si un client se blesse quand même.

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A la fin d’une session d’une demi-heure, il y a beaucoup de rangement à faire. Comme l’assurent les gérants du «défouloir» de Pékin, tout est à nouveau soigneusement trié, en partie recyclé puis éliminé.

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