Mondial 2018 Allemands et Marocains qui font parler d'eux: retrouvez les insolites

Les anecdotes et les insolites de la Coupe du monde sont de retour. Thomas Müller et Jérôme Boateng, notamment, ont défrayé la chronique, alors que les Lions de l'Atlas ne sont pas en reste.

Ça "matche" sur Tinder
Les matches les plus intenses de la Coupe du Monde ne se déroulent pas forcément dans les stades... Selon l'application de rencontres Tinder, le nombre de "matches" (la rencontre de deux profils) a augmenté en Russie de 66% pendant le Mondial-2018. Le nombre de "swipe" à droite (la sélection de profils qu'on aime) est aussi grimpé en flèche dans le pays, avec une hausse de 42%. Les utilisateurs sont 24% plus nombreux à se géolocaliser en Russie, qui accueille le Mondial et ses supporters jusqu'au 15 juillet.

Vol spécial bébé
Les joueurs du Danemark se sont cotisés pour affréter un jet privé afin que leur coéquipier Jonas Knudsen puisse faire un rapide aller-retour afin de voir sa fille, tout juste née quelques semaines avant le terme. Parti le lendemain de la victoire contre le Pérou (1-0), où il n'a pas joué, le défenseur d'Ipswich était rentré lundi. "Nous sommes des êtres humains avant d'être des footballeurs, je suis père moi-même, a expliqué le gardien danois Kasper Schmeichel. Nous voulions lui envoyer un message, nous avons tout fait pour qu'il rentre à la maison."

L'insoutenable légèreté de Müller...
L'attaquant Thomas Müller, interrogé par les journalistes sur la facilité et la légèreté qu'on lui connaît habituellement, et qu'il semble avoir du mal à retrouver, a donné sa version. La légèreté, a-t-il dit en substance, c'est le mot qu'on utilise a posteriori lorsque tout a bien marché et que le but est marqué. "Je ne connais pas de séance d'entraînement pour travailler la légèreté", a-t-il répondu avec humour.

Ah la boulette !
Le défenseur central du Bayern Munich Jérôme Boateng a twitté pour l'un de ses amis après la victoire du Sénégal mardi: "Trop content pour le Sénégal, Alex". Problème: le Sénégal a battu la Pologne, l'équipe de Lewandowski, coéquipier de Boateng au Bayern. L'Allemand a dû se justifier: "Mon meilleur ami Alex a des racines au Sénégal et je suis déjà allé là-bas avec lui, c'est pour cela que je l'ai félicité. Ça n'a rien à voir avec Lewy (Lewandowski, ndlr), évidemment je lui souhaite le meilleur".

A boire !
A l'affût d'un temps mort pour se désaltérer, le milieu marocain Nordin Amrabat a demandé au staff marocain de lui envoyer un bidon d'eau. Mais après avoir vu l'arbitre-assistant le regarder avec envie, le joueur des "Lions de l'Atlas" a proposé de partager sa boisson. Un temps hésitant, l'officiel a accepté volontiers, visiblement fatigué d'enchaîner les courses le long de la ligne de touche.

Maillot cosmopolite
Avant le coup d'envoi du match Portugal-Maroc, un supporter des "Lions de l'Atlas" a eu la bonne idée de se faire un joli souvenir de Russie: un maillot de la sélection marocaine signé par des fans de foot originaires du monde entier. Australiens, Brésiliens, Mexicains et même des Lettons ont apposé leur autographe sur le maillot blanc couché sur le sol des abords du stade Loujniki.

VARiable d'erreur
Le sélectionneur du Pérou Ricardo Gareca n'est pas un grand partisan de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR): "Le foot est différent de tout autre sport. Nous vivons avec l'erreur de manière permanente, et c'est ce qui est le plus attirant dans le foot. Nous avons mis un arbitre derrière les cages pour améliorer tout ça, et auourd'hui il y a la VAR, on siffle un penalty et on en omet un autre... Le foot aura toujours une partie liée à l'erreur, je ne pense pas que ce soit une solution..."