Granit Xhaka va vivre mercredi contre l’Atalanta la seconde finale d’Europa League de sa carrière. Pour le milieu de terrain suisse du Bayer Leverkusen, «il n’y a pas d’outsiders» à ce niveau de la compétition.
«Dans la vie, on a toujours une deuxième chance.» Philosophe, Granit Xhaka entend bien saisir cette nouvelle opportunité. En 2019, alors qu’il évoluait sous les couleurs d’Arsenal, le milieu de terrain bâlois s’était incliné en finale de l’Europa League face à Chelsea (4-1).
Mercredi soir à Dublin, le joueur de 31 ans peut effacer ce mauvais souvenir et devenir le quatrième Helvète à remporter la C3, après Ciriaco Sforza (en 1996 avec le Bayern Munich), Stéphane Henchoz (en 2001 avec Liverpool) et Djibril Sow (en 2022 avec l’Eintracht Francfort). Mais même si son équipe, le Bayer Leverkusen, est toujours invaincue en 51 rencontres cette saison, il est conscient que la tâche ne sera pas aisée face à l’Atalanta.
«Je pense que nous avons quelque chose à perdre, absolument», a ainsi estimé Xhaka mardi en conférence de presse. «On participe à une finale pour la gagner. Notre objectif premier était de gagner la Bundesliga, le second est de gagner cette finale. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour revenir en Allemagne avec le trophée.»
Avec sa folle série de matches sans défaite - ce qui constitue un record -, la formation allemande part logiquement avec la faveur des pronostics. Mais pas pour Xhaka. «Je ne crois pas qu'en finale il y ait des outsiders, c’est mon opinion. Si vous battez Liverpool (ndlr : en quarts de finale), si vous battez Marseille (ndlr : en demi-finales), vous êtes une bonne équipe et vous méritez d'être en finale», a avancé le capitaine de l’équipe de Suisse, en faisant référence au parcours des Italiens.
Avant de livrer, selon lui, la clé de cette finale : «Nous connaissons leurs qualités, les bonnes comme les mauvaises. Au final, nous devons nous concentrer sur nous-même et tout donner comme nous l'avons fait durant toute la saison. Et nous verrons bien ce qui se passe après 90 minutes.» Rendez-vous donc dès 21h00 à Dublin, une rencontre qui sera à suivre en libre accès sur notre chaîne «blue Zoom».
Xabi Alonso, entraîneur du Bayer Leverkusen
- «Nous devons exploiter les espaces de manière intelligente. Nous devons également décider du rythme à adopter dans les différents compartiments du jeu. Ce qui compte demain soir (ndlr : mercredi), c'est notre performance en dehors de la possession du ballon. Si vous voulez gagner une finale, il ne suffit pas d'être bon avec le ballon.»
- «Nous savons que depuis cinq ans, l'Atalanta a une identité très claire sous la direction de Gian Piero Gasperini. Nous avons joué contre des équipes similaires en Allemagne, mais ce qui compte avant tout demain, c'est la mentalité. Nous avons un plan de jeu, mais les joueurs ont encore en tête l'atmosphère merveilleuse des célébrations du titre (en Bundesliga) de samedi dernier et nous voulons en profiter.»