Le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas a indiqué vendredi que le club rhodanien n'avait toujours pas trouvé d'accord avec ses joueurs sur une baisse de leurs salaires.
«C'est un sujet évidemment difficile à aborder en public car on évoque des choses personnelles au niveau des joueuses et des joueurs», a expliqué M. Aulas sur la chaîne du club OLTV, en réponse à la question d'un auditeur.
«Le club n'ayant plus de revenus depuis le 13 mars, nous nous retrouvons dans l'obligation de réduire notre train de vie. Sans entrer dans le détail de celles-ci, nous avons fait un certain nombre de propositions aux joueuses et aux joueurs», a poursuivi M. Aulas.
«La quasi-totalité d'entre eux souhaitent aider le club. Certains veulent le faire de manière plus ou moins importante. Nous avons tenté de fixer des règles en fonction du salaire lui-même – à savoir si l'on est parmi les plus élevés ou ceux qui sont indirectement dans la moyenne».
«Nous sommes très proches d'un accord avec les joueuses et nous continuons de discuter avec le groupe masculin», a ajouté le président de l'OL.
«Il faut aussi compter que, dès la reprise des entraînements, en principe le 14 mai, ce dispositif de chômage partiel va s'arrêter et que le dispositif que nous aurions mis en place avec le club s'arrêtera aussi».
«Il s'agit dans l'instant d'une période extrêmement courte mais qui pourrait se prolonger si malheureusement nous ne reprenions pas», a conclu Jean-Michel Aulas. Le sujet des efforts sur les salaires reste très sensible à l'OL.
Le 18 avril, le défenseur brésilien Rafael avait dénoncé la présence d'une taupe dans le vestiaire après une fuite dans les médias sur une réunion entre joueurs sur ce thème. L'OL demanderait une baisse de salaires de 25% à 70%.