La Challenge League s'est peut-être bien décidée ce mercredi soir. En battant 2-0 Lausanne, Servette a fait un grand pas vers la promotion. Pour Pablo Iglesias, directeur sportif du LS, il n'y a pas eu de match de football...
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Constraste évident, mais logique en zone mixte de La Pontaise. D'un côté, les Lausannois, pestant sur la tenue de la rencontre. De l'autre, les Servettiens, forcément heureux, se félicitant à coup de grosses accolades. «On a frappé un grand coup, c'est clair», a asséné Alain Geiger, à peine frigorifié. Servette compte désormais 13 points d'avance sur son vis-à-vis et peut entrevoir presque sereinement la Super League.
Mais l'entraîneur des Genevois joue encore la carte de la prudence: «Nous devons rester dans notre logique de prendre match après match. A chaque fois, nous voulons simplement prendre les trois points, car nous savons que gagner est un précieux trésor dans ce championnat. Nous ne sommes jamais à l'abri de perdre des points. Mais pour l'instant, cela nous sourit bien.»
Même le froid et la neige ne sont pas parvenus à freiner Servette. «Nous nous sommes mieux adaptés que Lausanne, se félicite Geiger. Nous avons privilégié les attaques rapides. Et malgré les conditions, nous avons réussi à faire les choses vite.» Et avec un minimum de justesse, comme sur le 2-0 décisif de Kastriot Imeri, dont la volée a fait mouche.
Pour les Grenat, ce succès va compter. «Nous sommes contents parce que nous avons gagné un derby, assume le coach. C'est aussi une référence pour l'équipe, car, par le passé, elle a souvent connu l'échec dans de tels matchs. Et peu importe les circonstances et la manière, nous y sommes parvenus.» Les approximations de ce match ne seront en effet qu'un épiphénomène dans la saison genevoise. Servette a déjà largement prouvé être avant tout une équipe dominatrice.