Dans son autobiographie, Giorgio Chiellini est revenu sur le jour où il avait été mordu par Luis Suarez à la Coupe du monde 2014.
Sortie récemment, l'autobiographie de Giorgio Chiellini - intitulée "Io, Giorgio" ("Moi, Giorgio") - n'a pas fini de faire parler d'elle. Après avoir méchamment égratigné ces deux anciens coéquipiers, à savoir Mario Balotelli et Felipe Melo, le défenseur de la Juventus a, cette fois-ci, livré ses impressions sur Luis Suarez.
Les deux hommes avaient notamment croisé le fer avec leur équipe nationale respective à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Une rencontre - remportée par la "Celeste" (1-0) - qui avait été marquée par la morsure faite par l'attaquant uruguayen à son adversaire italien. Un incident que l'international transalpin (103 sélections, 8 buts) s'est remémoré dans son ouvrage.
"J'admire sa malice. S'il la perdait, Suarez deviendrait un attaquant comme un autre", a-t-il reconnu. Avant de revenir sur le jour où il avait été "marqué" par les dents du joueur du FC Barcelone. "Le jour où il m'a mordu, il ne s'était rien passé d'inhabituel. J'avais marqué Cavani durant la majeure partie du match."
Chiellini: "Lui et moi, nous sommes semblables"
"Soudainement, j'ai remarqué qu'on me mordait à l'épaule. Et c'est tout", s'est alors souvenu le capitaine de 35 ans, qui garde malgré tout une grande estime pour son compère. "Il est allé trop loin, mais c'est sa stratégie dans le combat. Si je puis dire, c'est aussi la mienne. Lui et moi, nous sommes semblables. J'aime affronter de tels attaquants."
Pour étayer ses propos, Chiellini s'est ensuite fendu d'une comparaison peu élogieuse à son égard et à celui de son homologue, passé par Liverpool (entre 2011 et 2014) et par l'Ajax Amsterdam (entre 2007 et 2011). "Moi aussi je suis un gros fils de p*** sur le terrain et j'en suis fier", a-t-il ainsi imagé.
Pour rappel, le vilain geste de Luis Suarez avait passé sous la surveillance de l'arbitre de la rencontre au moment des faits. Toutefois, le natif de Salto avait été sanctionné par la FIFA après coup et avait été éloigné quatre mois des terrains de football.