Une année après, Lausanne et Servette se retrouvent dimanche (16h00). En Super League cette fois, où les Vaudois feraient bien de s'inspirer de leur adversaire.
«Evidemment, c'est difficile à comparer. Mais il est clair que si l'on fait la même saison qu'a fait Servette l'an passé, on sera content.» Giorgio Contini se verrait bien européen l'année prochaine. Ou, du moins, comme un néo-promu qui ne s'assume pas en tant que tel et qui est capable de faire des résultats contre tout le monde.
di 20.09. 15:10 - 20:00 ∙ blue Sports Live ∙ Le direct: FC Lausanne-Sport - Servette FC
L'événement est fini
Mais impossible de faire de grands projets aussi tôt dans la saison. Le maintien «le plus rapidement possible» est le seul objectif qui vaille pour le LS. Ce qui ne veut pas dire sacrifier tous ses principes. «La philosophie et le style doivent rester les mêmes, insiste l'entraîneur lausannois. Nous devons jouer notre foot de Challenge League, en marquant, en encaissant peu.»
La configuration du championnat pourrait mieux convenir aux Vaudois. «Nous ne sommes plus les favoris, considère Contini. Je pense qu'on va peut-être trouver plus d'espaces, alors que les adversaires étaient très serrés la saison passée. Mais il y a aussi plus de qualité, plus de physique en Super League. Nous devrons nous adapter le plus vite possible.» Et faire avec les possibles mouvements qui risquent encore d'agiter le mercato vaudois.
Andi Zeqiri est par exemple encore là, seuls Geissmann, Koura et Schmidt manqueront à l'appel dimanche en raison de blessures. «Je fais avec les moyens que j'ai maintenant, ça ne sert à rien de penser trop loin et espérer, dit le technicien. Si je dis que mon équipe n'est pas compétitive à l'heure actuelle, c'est que je n'ai pas bien fait mon travail. J'espère bien qu'on arrivera à être encore plus performants cette saison.»
Le match contre Servette sera une bonne manière de juger de cette progression.