Le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami a déclaré qu'il n'était pas nerveux avant la rencontre en Serbie. «Pour nous, ce sont de vieilles histoires, a-t-il déclaré. C'est un match comme les autres.»
Mais le Tessinois n'a pas pu cacher que le duel de samedi était quand même assez spécial. Tami a ainsi expliqué qu'il voulait encore dialoguer avec Granit Xhaka: «Des provocations venant de l'extérieur sont toujours possibles, on ne peut pas les contrôler. Il faut s'y préparer.» Selon lui, il est important de ne pas gaspiller son énergie sur des sujets de moindre importance.
La fédération serbe a de son côté fait savoir lundi que différentes mesures de sécurité avaient été prises pour le match contre la Suisse. Les billets sont personnalisés, les supporters doivent s'identifier et sont priés de se présenter à temps au contrôle d'entrée. On y veillera entre autres à ce qu'aucun symbole ou message politique ne soit visible sur des drapeaux, des maillots et des écharpes.
La fédération serbe «sous surveillance particulière»
Il a en outre été rappelé que l'association est «sous surveillance particulière» de l'UEFA. La dernière fois qu'une procédure disciplinaire avait été engagée contre la Fédération serbe de football pour de telles infractions, c'était lors du championnat d'Europe en Allemagne.
Du côté de la fédération suisse, la confiance est de mise concernant les mesures mises en place par les Serbes. Le porte-parole Adrian Arnold a rappelé que le match de qualification pour l'Euro l'année dernière contre la Biélorussie s'était déroulé en Serbie. La délégation suisse y avait fait de «super expériences» avec la fédération serbe et les autorités de sécurité.