Newcastle Newcastle: un rachat qui fait grincer des dents

ATS

22.4.2020

L'éventuel rachat de Newcastle permettrait à des fonds saoudiens de s'offrir une vitrine en Premier League à moindre coût dans un football en crise. Mais l'opération suscite d'importantes réticences, parmi les défenseurs des droits de l'homme comme chez certains rivaux régionaux de l'Arabie saoudite.

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.
Keystone

Trois cent millions de livres (345 M Frs), c'est la somme qu'un consortium emmené par le Fonds d'Investissement Public (PIF) saoudien, piloté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, compte mettre sur la table pour acheter Newcastle United, club historique du football anglais.

L'opération doit encore recevoir l'aval de l'English Premier League (EPL) qui gère le Championnat d'Angleterre, une compétition confrontée, comme le reste du football mondial, à des difficultés financières en raison de la suspension des matches face à la pandémie de Covid-19.

Sur le plan économique, un investissement massif ferait beaucoup de bien à Newcastle: actuels 13e du championnat arrêté depuis le 7 mars, les «Magpies» ne sont plus le club qui jouait le titre au milieu des années 1990 ou au tout début des années 2000, dans le sillage d'Alan Shearer.

Le prix à payer peut sembler élevé alors que la pandémie de coronavirus menace toutes les sources de revenus des clubs: droits télé généreux, sponsoring ou billetterie. Mais pour le PIF, qui pèse 320 mds USD (309 mds Frs), l'immédiat après-coronavirus pourrait bien être le moment idéal pour se lancer et s'offrir une vitrine dans un des championnats les plus suivis au monde.

Contacté, le PIF n'a pas répondu aux demandes de précisions de l'AFP.

Retour à la page d'accueilRetour au sport