A deux jours du match aller du barrage contre Aarau, Neuchâtel Xamax a la pression du 9e de Super League qui peut tout perdre. Laurent Walthert, gardien et capitaine des Rouge et Noir, se veut humble et confiant.
Laurent Walthert, comment Neuchâtel Xamax aborde-t-il ce barrage contre Aarau?
«On l'aborde dans le calme, dans la tranquillité. C'est ce qui nous a accompagnés depuis que Stéphane (ndlr: Henchoz) a repris l'équipe au mois de février. Des matchs importants, nous en avons déjà joués, que que ce soit contre GC, Zurich, Bâle ou Young Boys. Nous sommes conscients que c'est une semaine à enjeu, mais cela fait partie de notre métier. Nous avons été bons ces dernières semaines, à nous d'être performants encore cette semaine et d'encaisser cette pression.»
Qu'est-ce que le format aller-retour change dans l'approche de la rencontre?
«C'est une version un peu Coupe d'Europe. En tant que club qui reçoit en premier, à nous de 'blanchir' (ndlr: ne pas prendre de but) à la maison, afin d'avoir cet avantage du but à l'extérieur au retour. Nous avons la capacité de marquer à la Maladière mais également dans la plupart des stades de Suisse, de Super League. Donc probablement la capacité à le faire au Brügglifeld. Ce pourrait être alors ces buts qui feront la différence. A nous de ne pas nous livrer bêtement à domicile.»
Comment la fin de championnat pas forcément aussi belle qu'espérée peut-elle conditionner ce barrage?
«Il est vrai que nous aurions préféré être dans l'avion aujourd'hui. Mais nous savons très bien où nous en étions cet hiver. Nous avons réussi à mettre à douze points derrière nous le grand GC. Le premier objectif a été atteint. Maintenant, c'est la cerise sur le gâteau, le money time, la période de trois jours lors desquels tout va se décider. Nous devons évacuer la frustration engendrée par les défaites contre Zurich et Sion. Mais le groupe aurait signé pour jouer les barrages il y a quelques mois. Nous sommes prêts, nous avons des joueurs qui ont la détermination et l'amour du maillot. Nous donnerons tout sur ces 180 minutes et que le meilleur gagne.»