Attaquant polyvalent, Christoph Bertschy sait s'adapter. Propulsé ailier du premier bloc en début de tournoi, le Fribourgeois pilote désormais une quatrième ligne qui carbure à l'énergie durant ce championnat du monde. Interview.
Christoph, comment avez-vous vécu ce début de Championnat du monde?
«Avec quatre victoires en quatre matches, ça passe un peu mieux. Je pense que la victoire contre la Slovaquie nous a fait beaucoup de bien. On a pu faire ce que l'on voulait durant les soixante minutes, à l'exception des pénalités qu'on prend. Mais c'était un beau travail d'équipe. Quatre matches, douze points, c'est comme ça que l'on avait envie de vivre cette première semaine de Championnat du monde. On a réussi.»
L'état d'esprit semble plutôt bon au sein de cette sélection?
«Quand on voit un Tristan (réd: Scherwey) qui revient d'une blessure à une cheville se jeter pour bloquer un shoot, c'est là qu'on voit le travail de l'équipe. Chacun accepte son rôle. On essaie de tout faire pour l'équipe et des scènes comme ça sont juste incroyables. J'ai aussi vu le capitaine, Nico (réd: Hischier), bloquer un shoot avec sa main. Tout le monde joue pour l'autre et je pense que cela se voit des tribunes. Parce que je pense aussi que tout le monde au sein de l'équipe sent que quelque chose est possible cette année.»
Passer d'ailier de la première ligne avec Hischier et Meier à centre de quatrième trio avec Scherwey et Thürkauf, ce n'est pas trop compliqué?
«Alors peut-être que mon rôle a changé, mais de mon point de vue j'ai essayé de continuer à jouer mon jeu, d'amener de l'énergie, de finir les checks. Comme Patrick Fischer veut que je joue, et comme je joue depuis que je suis en équipe de Suisse. Je crois que je l'ai fait durant les deux premiers matches. Peut-être qu'il aurait fallu créer davantage offensivement, mais je n'ai pas cherché à changer ma façon de jouer selon ma place dans l'alignement.»