Dans un podcast, Raeto Raffainer, directeur sportif du HC Davos, a révélé une drôle de mésaventure qu'il a vécu avec Patrick Fischer, sélectionneur de l'équipe suisse de hockey, lors du Mondial 2018 à Copenhague.
Dans le podcast "Eisbracher" de Tamedia, Raeto Raffainer, le directeur sportif du HC Davos, raconte une expérience surréaliste qu'il a vécu avec le sélectionneur de la formation suisse de hockey sur glace, Patrick Fischer.
Alors qu'il était encore le directeur des équipes nationales, le Lucernois de 38 ans s'est retrouvé avec Fischer plaqué... contre un mur, une arme à feu pointée sur eux! Cet incident s'est produit lors du championnat du monde 2018 à Copenhague, où la Suisse avait décroché la médaille d'argent.
Mais comment se fait-il que les deux hommes se soient retrouvés dans une si mauvaise posture? Dans l'interview, Raeto Raffainer se voit poser une question par le coach helvétique de 44 ans lui-même. Ce dernier demande alors: "J'ai toujours pensé que nous étions de bons amis. Mais pourquoi as-tu failli m'envoyer en prison?"
"Ce fut un moment incroyablement émotionnel "
"Ce fut un moment incroyablement émotionnel à Copenhague lors du championnat du monde 2018", répond alors l'ancien hockeyeur après un éclat de rire.
"Nous nous sommes qualifiés pour les quarts de finale contre la Finlande à midi (ndlr: le 15 mai 2018, victoire 5-1 contre la France). J'avais découvert que, dans notre hôtel, on pouvait accéder au toit depuis notre salle de massage au dernier étage", indique l'homme fort du HC Davos.
Il avait alors suggéré à Fischer de faire leur "conversation quotidienne" à cet endroit. "Il y avait une belle vue sur la 'fan zone' où le match entre la Suède et Russie (ndlr: 3-1 pour les Suédois) était diffusé. Fischer a commencé à prendre des photos avec son téléphone portable", raconte Raffainer.
"Soudain, la porte s'est ouverte, deux policiers armés nous ont poussés contre le mur, nous avions une arme à feu sur la tempe", explique ensuite l'ancien joueur d'Ambri-Piotta, de Berne et de Zurich.
"Ils pensaient que nous étions des assassins"
La raison qui a conduit les deux anciens hockeyeurs à retrouver dans une telle situation n'est, en fait, qu'un grand malentendu. Raeto Raffainer se rappelle: "Le duel Suède - Russie était un match sous haute sécurité. Ils (ndlr: les policiers) nous avaient vus d'en bas et pensaient que nous pourrions être des assassins sur le toit."
"Ce n'était pas très malin que nous ayons fait notre discussion sur le toit. Et oui, c'était mon idée, je vais prendre le blâme", finit par reconnaitre le natif de Wolhusen avec humour.
Une anecdote autant insolite qu'incroyable qui n'a vraisemblablement pas perturbé l'équipe de Suisse quand on sait l'issue glorieuse qu'elle a connu au Mondial au Danemark.