National League Gaëtan Haas, l'hydrogène du HC Bienne

jfd, ats

13.4.2023 - 16:41

Capitaine de Bienne, Gaëtan Haas en est à sa deuxième saison avec son club formateur. Après un premier exercice décevant selon ses standards, le numéro 92 veut aller chercher un deuxième titre.

Capitaine de Bienne, Gaëtan Haas en est à sa deuxième saison avec son club formateur.
Capitaine de Bienne, Gaëtan Haas en est à sa deuxième saison avec son club formateur.
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Keystone-SDA, jfd, ats

«On a tous assez attendu, c'était sympa d'avoir quelques jours de repos pour soigner quelques bobos, mais après ça commence à faire long.» L'impatience se ressent dans les propos de Gaëtan Haas. A 31 ans, le Seelandais n'est pas un novice. La finale, il l'a déjà disputée. Et gagnée! C'était en 2019, avec le CP Berne. Revenu pendant la finale, «Gaets» avait été décisif.

«Ces play-off avaient été spéciaux, se souvient-il. Je m'étais cassé un doigt en quarts et j'avais manqué toute la demi-finale. J'avais pu revenir pour l'acte II de la finale et je peux dire que je m'étais bien reposé et que j'étais frais pour la finale (il rit).»

Grande expérience

Cette expérience d'un titre, le capitaine seelandais n'est pas le seul à la connaître. Mike Künzle, Luca Cunti, Luca Hischier, Noah Schneeberger, Robin Grossmann, Etienne Froidevaux, tous ont eux aussi soulevé le trophée de fin de saison au moins une fois dans leur carrière. Et puis il y a Beat Forster qui l'a gagné six fois.

Autant dire que l'expérience est clairement du côté biennois, non? «D'un côté c'est vrai, consent Gaëtan Haas avant de rappeler le palmarès d'un de ses adversaires en finale. Mais à Genève, il y a par exemple un Filppula qui fait partie du Triple Gold Club (réd: Coupe Stanley, or au Championnat du monde, or aux JO). Après cela reste des séries avec des matches de soixante minutes.»

Ou de plus s'il y a des prolongations. «Oui, mais on aime bien finir avant», rigole-t-il. Et c'est vrai que les huit premières victoires biennoises sont toutes intervenues dans le temps réglementaire.

Quatre lignes

Avec ses compères Hofer et Olofsson, il compose l'une des meilleures lignes du pays. Un trio brillamment baptisé H2O. Haas, avec son H et ses 8 points en 10 rencontres, est l'hydrogène de sa ligne. Le centre, le moteur. Mais Bienne peut compter sur trois autres lignes qui fonctionnent. «C'est notre force, dit-il. On joue à quatre lignes et je ne parle pas que des attaquants. Les temps de jeu sont équilibrés et les lignes ont peu bougé cette saison.»

Conscient que toute la ville est derrière le HC Bienne, Gaëtan Haas aimerait logiquement gagner pour les fans. Et sans doute aussi un peu pour l'entraîneur Antti Törmänen, à nouveau touché par le cancer. «Mais honnêtement, c'est un sujet que l'on évite d'aborder, conclut-il avec beaucoup de pudeur. Par respect pour lui. Mais c'est un exemple incroyable qu'il donne et c'est évident que l'on est tous derrière lui.»