La star américaine du sprint Christian Coleman a réfuté dans une déclaration à la chaîne NBC les accusations de manquements à ses obligations de localisations antidopages.
Il s'est dit confiant dans les décisions qui seront prises le 4 septembre après une audience avec les enquêteurs.
«Les informations supposées et largement diffusées qui prétendent que je n'ai pas rempli mes obligations sont simplement fausses. Je pense que lors de l'audience du 4 septembre on pourra clore cette histoire et je pourrai participer aux championnats du monde à Doha cet automne», a déclaré Christian Coleman à Ato Boldon, consultant pour NBC Sports et lui même ancienne star du 100 mètres.
«Je ne suis pas le genre à prendre des compléments, quels qu'ils soient. Je ne suis pas inquiet des tests anti-dopage, à aucun moment» a-t-il ajouté. «Après l'audience je pourrai m'exprimer sur le sujet, mais pour l'instant je dois réserver mes commentaires et respecter le processus».
Sprinter le plus rapide de l'année sur 100 mètres (9''81), Christian Coleman (23 ans) aurait manqué trois fois à ses obligations de localisation en un an, ont annoncé plusieurs médias jeudi.
Cela constituerait une infraction antidopage, mais l'Américain chercherait à contester l'une de ces absences pour éviter une suspension, toujours selon plusieurs médias dont le site britannique du journal Daily Mail, qui a révélé l'information en citant des «sources proches».
Selon les règles anti-dopage en vigueur les athlètes doivent indiquer leurs localisations géographiques aux instances de lutte contre le dopage 90 jours à l'avance.
S'il ne parvient pas à justifier ces manquements supposés, Coleman, vice-champion du monde du 100 m en 2017 derrière son compatriote Justin Gatlin mais devant la légende Usain Bolt, risque une suspension de deux ans, réduite au mieux à un an. Il pourrait ainsi manquer également les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.