Le président de la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF), le Hongrois Tamas Ajan, a accepté de renoncer à ses fonctions pendant 90 jours. Le temps qu'une enquête indépendante soit menée sur les accusations de corruption et de dopage portées contre lui.
La présidente de la fédération américaine, Ursula Papandrea, doit assumer ces fonctions jusqu'en avril, a indiqué l'IWF dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion d'urgence de 13 heures de son conseil d'administration.
La chaîne de télévision allemande ARD a affirmé dans un documentaire diffusé début janvier qu'une «culture de la corruption» s'était développée dans ce sport olympique. Selon elle, les haltérophiles de renom sont rarement soumis à des tests de dépistage, et les contrôleurs antidopage acceptent de l'argent liquide pour manipuler des échantillons d'urine.
Le conseil d'administration de l'IWF a nommé des experts indépendants pour examiner ces accusations, afin d'agir de manière «décisive» et restaurer la réputation ternie de l'institution, selon un communiqué. «Ces travaux devraient être achevés dans un délai de 90 jours», est-il précisé.