Un tribunal canadien a rejeté des poursuites engagées contre l'Agence mondiale antidopage (AMA) par trois coureurs russes qui réclamaient un dédommagement pour avoir été exclus des JO de Rio en 2016, a annoncé mercredi l'AMA.
Les trois sportifs ont été déboutés par un tribunal de Toronto le 11 février dernier, a précisé l'agence dans un communiqué saluant cette décision.
Ils réclamaient des dommages et intérêts à l'AMA et au juriste canadien Richard McLaren, dont le rapport pour l'agence mondiale avait révélé en 2016 un retentissant scandale de dopage institutionnel et de manipulations des tests en Russie.
Le tribunal de Toronto a estimé que ces questions relevaient du Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne, et que la saisine d'une juridiction canadienne constituait un «abus de procédure», souligne l'agence basée à Montréal.
«Cette décision ferme à juste titre la porte aux tentatives de relancer un litige par le dépôt d'une demande en justice au niveau national», s'est félicité le directeur général de l'AMA, Olivier Niggli. «Ceci est un jugement important qui confirme les décisions du TAS, que l'ensemble du mouvement sportif accepte et soutient».
«Je suis heureux que cette affaire soit terminée», a pour sa part commenté Richard McLaren, qui enseigne le droit à l'Université Western en Ontario. «Notre enquête a été approfondie et professionnelle, et nos conclusions sont incontestables», a-t-il déclaré.