Du mercredi 24 juillet au dimanche 11 août, retrouvez les temps forts des JO de Paris en un clin d’oeil.
Mercredi 24 juillet : Dupont lance son Paris
Avant même la cérémonie d'ouverture, les tournois de football et de rugby à VII messieurs donnent le coup d'envoi officieux, avec une interrogation pour les supporters des Bleus: la vedette du rugby français, Antoine Dupont, qui a délaissé le XV de France pour préparer les JO à VII, réussira-t-il son Paris?
Vendredi 26 : une Seine unique
C'est le jour J! Plus de 300'000 personnes doivent assister à une cérémonie d'ouverture que les organisateurs ont voulu grandiose, et inédite, sur la Seine, au prix d'un énorme défi logistique et sécuritaire. Sera-t-elle couronnée de succès? Rendez-vous sur les bords du fleuve emblématique, au soleil couchant.
Samedi 27 : Ledecky pour un huitième sacre
Les nageurs se jettent à l'eau à La Défense Arena, dont la superstar américaine Katie Ledecky, déjà septuple championne olympique, qui sera très attendue en finale du 400 m libre avec pour grandes rivales Ariarne Titmus et Summer McIntosh.
Côté suisse, Stefan Küng va tout tenter pour conjurer le mauvais sort dans le contre-la-montre sur route, trois ans après avoir manqué le bronze pour moins d'une demi-seconde à Tokyo. Présente grâce à sa victoire dans le tournoi de qualification de la dernière chance, l'épéiste chaux-de-fonnière Pauline Brunner aborde quant à elle l'épreuve individuelle à l'épée sans pression.
Dimanche 28 : Biles et Marchand à l'affiche
La jeune star de la natation française, Léon Marchand, doit lancer sa quête de titres olympiques lors de la finale du 400 m 4 nages. A Bercy, c'est le début des qualifications dames de la gymnastique avec la quadruple championne olympique de Rio, Simone Biles, de retour après sa désillusion à Tokyo en 2021.
Deux Romands rêvent pour leur part d'exploit: le Valaisan Alexis Bayard, invité de dernière minute dans le concours individuel à l'épée, et la judokate vaudoise Binta Ndiaye (moins de 52 kg), quart de finaliste des derniers Mondiaux.
Lundi 29 : Stump pour une consécration
Sacré champion du monde l'an dernier chez les moins de 73 kg, le judoka Nils Stump est avide de revanche après avoir vu son rêve olympique se briser dès son premier combat à Tokyo. En VTT masculin, Nino Schurter et Mathias Flückiger font partie des candidats aux médailles dans une course prometteuse.
Mardi 30 : les triathlètes en Seine?
Nageront-ils dans la Seine? C'est le moment ou jamais pour les triathlètes, hommes d'abord puis femmes le lendemain, si la qualité de l'eau le permet. Autre rendez-vous, en gymnastique, où Simone Biles a une première opportunité de décrocher l'or, par équipes.
En bronze à Tokyo, la spécialiste de BMX freestyle genevoise Nikita Ducarroz lorgne pour sa part un nouveau podium face à une concurrence rajeunie et en pleine progression. Noè Ponti, qui s'était également paré de bronze en 2021 – sur 100 m papillon -, abat sa première carte sur 200 m papillon.
Jeudi 1er août : place aux Dieux du Stade de France
Début de l'athlétisme, sport-roi des Jeux, avec les premières médailles, en marche. Simone Biles sera-t-elle de retour au sommet? C'est la finale du concours général individuel pour l'Américaine.
Un homme est à suivre de près dans le camp suisse en ce jour de fête nationale: double médaillé mondial du 200 m dos, le nageur genevois Roman Mityukov est l'un des nageurs à battre en finale dans sa discipline fétiche.
Vendredi 2 : Riner pour la légende
Judoka le plus titré de l'histoire, Teddy Riner peut encore écrire sa légende. A 35 ans, il vise un troisième titre olympique en individuel, exploit jamais réalisé dans sa catégorie (+100 kg).
L'équipe de Suisse de saut d'obstacles, emmenée par le duo de choc Steve Guerdat/Martin Fuchs, vise elle ouvertement l'or à Versailles. En aviron, le deux sans barreur Roman Röösli/Andrin Gulich et le deux de couple poids léger formé de Jan Schäuble et du Vaudois Raphaël Ahumada lorgnent également le podium.
Samedi 3 : Saint-Denis sacre sa reine
Les Jamaïcaines Shericka Jackson et Shelly-Ann Fraser-Pryce peuvent-elles faire tomber Sha'Carri Richardson? Paris sacre sa reine du 100 m, lors d'une chaude soirée avec notamment la fin du décathlon.
Sixième sur 100 m à Tokyo, Mujinga Kambundji peut-elle espérer une deuxième finale olympique dans la discipline-reine? Difficile à imaginer. No 2 de la saison sur 100 m papillon, Noè Ponti vise en revanche une deuxième médaille olympique dans la spécialité.
Dimanche 4 : Lyles pour une première
Au tour des sprinters de désigner leur roi: trois ans après la surprise Marcell Jacobs, l'Américain Noah Lyles, triple champion du monde, voudra rétablir l'ordre. A Roland-Garros, Novak Djokovic espère enfin enrichir son incroyable palmarès d'un titre olympique.
Simon Ehammer a opté pour la longueur, au détriment du décathlon. L'Appenzellois doit passer l'écueil des qualifications avant d'envisager un podium le mardi 6 août.
Lundi 5 : le doublé pour «Mondo» Duplantis?
C'est le grand soir pour le perchiste Armand Duplantis qui, à 24 ans, peut faire le doublé. C'était toutefois sans public à Tokyo et le Suédois aura cette fois l'occasion d'enflammer l'enceinte dionysienne avec, pourquoi pas, un nouveau record du monde.
A 33 ans, le Genevois Martin Dougoud est quant à lui mûr pour un premier exploit olympique. Il fait en tout cas partie des favoris dans la nouvelle discipline du kayak cross, lui qui s'était paré de bronze aux Mondiaux 2023.
Mardi 6 : Guerdat, 12 ans après?
Sacré champion d'Europe l'an dernier, Steve Guerdat a trouvé en Dynamix une monture de la même classe que Nino des Buissonnets, sur lequel il s'était paré d'or à Londres en 2012. Le Jurassien ne cache pas rêver d'or en individuel également. Son compère Martin Fuchs, en selle sur Leone Jei, pourrait se dresser sur sa route.
Mercredi 7 : Moser pour un exploit
L'affirmation aurait semblé farfelue il y a à peine deux mois. Mais la championne d'Europe et nouvelle recordwoman de Suisse (4m88) du saut à la perche Angelica Moser est passée dans une autre dimension. Elle a les moyens de se mêler à la lutte pour les médailles.
Jeudi 8 : les haies vont chauffer
Duel bouillant à prévoir sur 400 m haies entre l'Américaine Sydney McLaughlin-Levrone, sacrée à Tokyo, et sa grande rivale néerlandaise Femke Bol, championne du monde 2023. Sur 200 m, Noah Lyles est en quête de doublé ou de revanche, quatre jours après le 100 m.
Vendredi 9 : Warholm pour le doublé
Le dernier week-end approche et les relais entrent sur la piste d'athlétisme, avec les 4x100 m hommes et femmes. Mais c'est le 400 m haies messieurs qui tient le haut de l'affiche, avec la tentative de Karsten Warholm (28 ans), triple champion du monde, de conserver son titre trois ans après l'exploit de Tokyo.
Sur la piste de St-Denis également, la Bernoise Ditaji Kambundji a les moyens de décrocher son ticket pour la finale du 100 m haies sur la base de son chrono réussi aux Européens où elle s'est parée d'argent (12''40). A l'ombre de la Tour Eiffel, les beachvolleyeuses Tanja Hüberli et Nina Brunner espèrent elles être de la partie pour le coup d'envoi des finales des sports collectifs.
Samedi 10 : une nouvelle Dream Team?
Trente-deux ans après la mythique «Dream Team» de Michael Jordan et Magic Johnson, les Etats-Unis de LeBron James entreront-ils à leur tour dans la légende? Peu de nations peuvent en théorie rivaliser.
Le golf féminin suisse est en pleine progression. La Genevoise Albane Valenzuela et la Vaudoise Morgane Métraux espèrent être encore dans le coup lors du 4e et dernier tour.
Dimanche 11 : Les Jeux sont faits
Ces Jeux 2024 se concluent dans les rues de Paris avec le marathon féminin, au lendemain des hommes. Chef de mission de Swiss Olympic, Ralph Stöckli sait que sa délégation ne peut pas rêver d'une moisson aussi imposante qu'à Tokyo (13 podiums). Mais le total de Rio 2016 (7) peut être atteint.