Il y aura eu des larmes et des records lors de ces Jeux 2024, et dans cette foison de plus de 5’000 médailles, des déclarations marquantes. En voici un florilège :
Djoko «au septième ciel»
«Cela dépasse tout ce que j'avais imaginé pouvoir connaître ou ressentir un jour. Je suis au septième ciel là. Être sur le court avec le drapeau serbe, chantant l'hymne serbe avec la médaille d'or autour du cou... Rien ne peut battre ça dans le sport pro».
Le tennisman serbe Novak Djokovic le 4 août, après avoir remporté l'or olympique, le seul titre qui manquait à son palmarès hors normes.
Les mots de Bubka, «rien de bien fou»
«Il m'a juste dit : ‘Félicitations, tu as été super, tu as sauté haut’, rien de bien fou.»
L'athlète suédois Armand Duplantis le 6 août, après avoir reçu la médaille d'or des mains d'une autre légende, Sergeï Bubka, un jour après avoir remporté son deuxième titre olympique, en battant le record du monde au saut à la perche (6,25 m).
«L'amour de ma vie»
«La lutte a été toute ma vie, la lutte a été l'amour de ma vie.»
Le lutteur cubain Mijain Lopez le 5 août, à la veille de son ultime combat, la finale des Jeux olympiques lors de laquelle il a remporté l'or, devenant le premier athlète tous sports confondus à remporter cinq titres olympiques consécutifs dans la même épreuve.
Lyles n'y croyait pas
«C'était un moment fou, je pensais vraiment qu'il avait gagné. Je suis même allé vers Kishane (Thompson) pour lui dire, ‘mon gars, je pense qu'elle est pour toi’. Quand j'ai vu mon nom s'afficher, c'était incroyable».
Le sprinteur américain Noah Lyles le 4 août racontant son sentiment à l'issue de la finale du 100m qu'il a remportée pour cinq millièmes de seconde seulement, devant le Jamaïcain Kishane Thompson.
Riner et «le sourire» de l'équipe
«La médaille individuelle, c'est pour toi, pour tes tripes. Mais là c'est pour nous. C'est pour eux. Et vraiment, c'est ce qui me rend le plus fier, c'est de voir des larmes, voir le sourire et voir des petits jeunes éclore.»
Le judoka français Teddy Riner le 3 août après avoir remporté le combat décisif de la finale de l'épreuve par équipes contre le Japon.
«La première fois» de Lebrun
«C'est incroyable, c'est la première fois de ma vie que je pleure de joie, normalement je ne suis pas quelqu'un d'hyper hyper émotif, et là c'est un rêve depuis que je suis tout petit» qui se réalise.
Le pongiste français Félix Lebrun le 4 août, partageant devant la presse son émotion d'avoir décroché la médaille de bronze du simple hommes.
«Je suis une femme forte»
«Je suis une femme forte avec des pouvoirs spéciaux. Depuis le ring, j'ai envoyé un message à ceux qui étaient contre moi.»
La boxeuse algérienne Imane Khelif, le 9 août, après avoir remporté la finale des -66 kg, pendant un tournoi au cours duquel elle a été malgré elle au coeur d'une controverse sur le genre.
«Marchand dirige la France»
«C'est vraiment impressionnant ce qu'il a fait cette semaine. Ce n'est pas seulement qu'il gagne les courses, il les domine. On dirait qu'il dirige la France désormais, en tout cas c'est ce qu'on entend de la part de la foule. Et c'est fou, car il adore ça.»
Le nageur britannique Duncan Scott le 2 août, arrivé 2e de la finale du 200 m 4 nages derrière le nageur français.
Le rôle du «con»
«Il y aura des gens pour faire mon procès. Ce n'est pas grave, j'y survivrai. Quand le plan marche, il est bon. Quand il ne marche pas, c'est un con qui l'a élaboré. Je vais prendre le rôle du con avec un immense plaisir.»
David Courteix, le sélectionneur de l’équipe de France féminine de rugby à VII, le 29 août, après l'élimination des Bleues en quart de finale.
Biles «fière de Simone»
«Juste voir combien j'ai grandi, même depuis Tokyo et même depuis (la jeune femme) de 19 ans à Rio, c'est incroyable. Parce que je n'aurais jamais pensé que je serais à nouveau sur la scène mondiale en compétition. Je suis tellement fière de Simone pour son travail acharné et pour n'avoir jamais abandonné».
La gymnaste américaine Simone Biles le 1er août, après sa médaille d'or au concours général individuel.
Saito inconsolable
«Je suis vraiment déçu d'avoir entraîné l'équipe dans ma chute avec mon résultat pathétique. Honnêtement, j'ai l'impression que je ne peux pas retourner au Japon».
Le judoka japonais Tatsuru Saito sur Instagram, battu cinq fois à Paris en deux jours.
Finot amoureuse
«Je m'étais dit que je le ferais si je courais sous les 9 minutes, le 9 c'est mon chiffre porte bonheur, ça fait 9 ans qu'on est ensemble. Je lui ai offert un pin's avec lequel j'ai couru sur lequel il est marqué ‘l'amour est à Paris’»
L'athlète française Alice Finot, le 6 août, racontant comment elle a demandé en mariage son compagnon pendant son tour d'honneur, après la finale du 3’000 m steeple où elle a pris la 4e place.