Crans-Montana
"C'est l'une des descentes les plus difficiles de la saison chez les filles"

Chris Geiger, à Crans-Montana.

20.2.2019

A trois jours des épreuves de Coupe du monde de Crans-Montana, Markus Murmann décrypte les difficultés de la piste du Mont-Lachaux. Le directeur des courses et ancien entraîneur des équipes nationales suisse et américaine est catégorique: il s'agit d'un des tracés les plus durs du Cirque blanc féminin.

Makus Murmann: "Les skieuses doivent vraiment être à fond et concentrées de A à Z."
Makus Murmann: "Les skieuses doivent vraiment être à fond et concentrées de A à Z."
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Rencontré dans la raquette d'arrivée, au pied du dernier rec vertigineux de la piste du Mont-Lachaux, Markus Murmann n'y va pas par quatre chemins lorsqu'on lui demande d'analyser le tracé qui attend les filles samedi en descente et dimanche lors du combiné.

"C'est l'une des descentes les plus difficiles de la saison chez les filles", lance d'entrée le directeur des courses de Crans-Montana. "La première partie de la descente n'est pas compliquée, mais il y a beaucoup de mouvements de terrain donc il faut skier de manière propre."

Truffée de difficultés, la piste du Mont-Lachaux ne laisse aucun répit aux skieuses durant les 90 secondes de course. "Dès le deuxième secteur, la difficulté est présente. Il s'agit d'un passage très technique et difficile à skier. C'est d'ailleurs l'un des plus difficiles de la Coupe du monde féminine", détaille l'ancien entraîneur des équipes nationales suisse (1984-89) et américaine (1990-93).

"La troisième partie est toujours très technique, puis il y a le plat et enfin le schuss d'arrivée. Ce dernier comporte un saut artificiel qu'il faut bien maîtriser", souligne Markus Murmann. "Les skieuses doivent vraiment être à fond et concentrées de A à Z, sinon ça ne passe pas."

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Une pente vertigineuse pour le slalom

Outre les difficultés du tracé, les athlètes devront également dompter les températures printanières et d'éventuelles évolutions du revêtement neigeux en cours de journée. "La piste a été totalement injectée d'eau et tient bien. Mais il est vrai qu'avec les grosses chaleurs actuelles et notre exposition plein sud, la première couche 'bouge' un peu dès 10-11h. Par contre, dessous, la piste reste béton", développe le Haut-Valaisan. "Nous avons pris la décision de ne pas travailler avec du sel d'ici à la descente de samedi. Une chose est sûre: il y en aura besoin pour le slalom de dimanche!"

D'ailleurs, la manche de slalom promet du spectacle. "Il s'agit d'une des pentes les plus compliquées, même pour les Coupes du monde masculines. La dénivellation totale est de 220 mètres, ça descend vraiment tout le temps et c'est très raide. Je pense que ça devrait convenir à Wendy Holdener", conclut le directeur des courses, sourire aux lèvres.

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