Marius Robyr Marius Robyr : «Une édition qui va rester dans les mémoires»

Nicolas Larchevêque, de retour de Crans-Montana

28.2.2022

Marius Robyr, président du comité d’organisation des courses de ski alpin de Crans-Montana, a tiré le bilan d’un week-end exceptionnel dans la station valaisanne. Il a également fait le point sur la candidature pour l’organisation des Mondiaux en 2027, qui seront attribués en mai prochain. Interview.

Marius Robyr a bon espoir de voir Crans-Montana accueillir les Mondiaux en 2027.
Marius Robyr a bon espoir de voir Crans-Montana accueillir les Mondiaux en 2027.
Keystone

Nicolas Larchevêque, de retour de Crans-Montana

Du public et une Suissesse (Priska Nufer) qui gagne : cette édition 2022 a été extraordinaire. Vous êtes d’accord avec ça ?

«Oui, absolument. C’est une édition 2022 qui va rester dans les mémoires de la station de Crans-Montana. On a tout eu, c’est-à-dire : on a eu le beau temps, un monde fou, une ambiance extraordinaire, une piste de qualité et des athlètes super contentes. Vous avez donc devant vous un président heureux et qui a une pensée toute particulière pour les 550 collaborateurs qui ont travaillé durant une semaine pour présenter un tel spectacle.»

Vous avez aussi pu rencontrer Michel Vion, secrétaire général de la FIS, pour évoquer la candidature des championnats du monde 2027...

«Avec Michel Vion, qui est un ami, on a pu parler de notre candidature. En plus, 3 des 18 personnes qui vont voter (pour l’attribution des Mondiaux) étaient présentes ici. On les a rencontrées, on leur a fait découvrir la piste, la station et le Valais. Elles sont en partie emballées. On a essayé de montrer la meilleure image possible du canton, de la Suisse et de Crans-Montana.»



La Coupe du monde étant finie, c’est désormais focus sur le dossier des championnats du monde, qui seront attribués en mai prochain ?

«Oui, mais d’abord il faudra régler toutes les factures ! (rires) C’est la première des choses. Le focus sur les championnats du monde, c’est juste. Mais on travaille continuellement, ça veut dire qu’on doit repartir en Chine pour aller voir Moses Liang-Cheng Zheng (membre du conseil), parce qu’on n’a pas pu le rencontrer lors des Jeux olympiques. On va repartir là-bas pour essayer de le contacter. A partir de là, on aura vu toutes les personnes qui vont voter. Si elles sont toutes correctes, on devrait avoir plus de voix que d’électeurs.»

Vous êtes donc confiant pour votre candidature ?

«Je suis très confiant. Mais je pense aussi aux Jeux olympiques de 2006 à Sion où on était très confiant, et après, on ne les a pas eus. C’est de la politique à la fin. Ce que je regrette moi, c’est qu’on devrait aujourd’hui avoir le courage de demander à la commission technique, qui étudie les dossiers, de dire quel est le meilleur pour eux. On a, par exemple, présenté ça à Bernhard Russi au niveau des pistes, il sait de quoi il parle. Lorsque l’on parle de communication, on a montré notre dossier à un spécialiste, qui sait aussi de quoi on parle. Mais il faut s’adapter à la situation et accepter le verdict.»