ATP Finals
Federer: "L'opportunité de prendre ma revanche !"

Michaël Bugnon, à Londres.

14.11.2018

Parfum de revanche à l'O2 Arena ! Quatre mois après un revers mortifiant en quart de finale de Wimbledon, Roger Federer retrouvera jeudi Kevin Anderson. Avec comme enjeu: la qualification.

Le regard de la "win" de Roger Federer mardi, à conserver pour le prochain match...
Le regard de la "win" de Roger Federer mardi, à conserver pour le prochain match...
Getty Images

Kevin Anderson l'a déjà annoncé suite à sa victoire sur Dominic Thiem: il a hâte d'en (re)découdre avec Roger Federer ! Même son de cloche du côté du Bâlois, qui a une revanche à prendre. Pour rappel, c'est le Sud-Africain qui avait arrêté le parcours du Suisse cette année à Wimbledon, en cinq sets en quart de finale.

Et Federer ne l'a pas oublié: "Anderson a été exceptionnel ces derniers temps, notamment à Wimbledon où il m'a battu. Je me réjouis d'avoir cette opportunité de prendre ma revanche !" a avoué le n°3 mondial.

D'autant plus que la qualification va se jouer dans un mouchoir de poche. La victoire pourrait même ne pas suffire pour le joueur helvétique. En effet, si Nishikori bat Thiem, il y aurait alors trois joueurs avec deux victoires et le set-average serait déterminant. "Tout n'est pas complètement en mon pouvoir, mais je l'accepte. Je jouerai après Nishikori - Thiem et donc je saurai ce qu'il me faudra pour me qualifier. Mais contre un serveur de la trempe d'Anderson, tu ne peux pas te fixer comme objectif de gagner 6-2 6-2, tu dois plutôt viser le 7-6 7-6..."

Anderson, un peu comme Stan

D'ailleurs, concernant son futur adversaire, le Bâlois a aussi souligné un changement de statut: "Il a un peu le même parcours que Stan (Wawrinka) ou Marin (Cilic). On voyait qu'il jouait bien, mais il avait besoin de plus de régularité, et de gagner quelques matches importants pour vraiment lancer sa carrière tout en haut." a-t-il analysé.

Et Federer a aussi remarqué un changement d'état d'esprit depuis l'an dernier: "Après sa blessure (en 2016), il a eu une sorte de changement d'attitude. Désormais, on le voit serrer le poing dès le premier point du match, même si c'est une faute directe de l'adversaire.". C'est ce qu'on appelle la culture de la gagne. Et du côté du Suisse, il faudra évidemment aussi l'avoir jeudi s'il entend rejoindre le dernier carré de ce Masters...

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