L'heure de vérité sonnera ce mercredi à 18h00 à Doha (16h00 en Suisse) pour Roger Federer.
Pour son retour aux affaires après une longue pause de treize mois dictée par une double opération au genou droit, le Bâlois aura droit à un «vrai» test.
Il affrontera, en effet, en huitième de finale ce tournoi ATP 250 du Qatar l'un des hommes en forme en ce début d'année. On veut parler de Daniel Evans (ATP 28), qui a cueilli le premier titre de sa carrière le mois dernier lors de l'un des deux tournois ATP 250 organisés à Melbourne.
Roger Federer mesure pleinement le péril face à un joueur au style «vieille école» qui le ravit tant. Il l'a, en effet, déjà affronté et battu à quatre reprises. Surtout, il s'est entraîné très souvent avec lui ces dernières semaines à Dubai.
«Mais cette fois, nous livrerons un vrai match, souligne Daniel Evans. Et dans des conditions plus lentes en raison de sa programmation en night session. Cela n'aura rien à voir avec nos entraînements.»
Un signe du destin ?
La performance de Roger Federer sera scrutée par tous les amoureux du tennis mais aussi par tous ses rivaux. Même s'il ne s'agira que d'un seul match, on pourra savoir si à bientôt 40 ans il est toujours capable de rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde.
Il aborde cette rencontre sans grand repère mais peut-être avec le désir de croire au destin. Daniel Evans avait déjà été il y a quatre ans à Perth son premier adversaire lors de son come back glorieux qui l'avait mené jusqu'à la conquête de trois titres du Grand Chelem.
