Sans surprise, Rafael Nadal a ralié la finale de Roland-Garros, où il visera dimanche une onzième couronne historique. Le Majorquin y retrouvera Dominic Thiem, seul joueur à l'avoir battu sur terre battue durant ces deux dernières saisons. Idéal pour conclure cette quinzaine parisienne.
Comme chaque année ou presque début juin, Rafael Nadal est au rendez-vous de la finale de Roland-Garros. Seul l'Autrichien Dominic Thiem sépare encore d'un onzième sacre historique l'Espagnol, bourreau en demi-finale de l'Argentin Juan Martin Del Potro vendredi.
Dans le dernier carré pour la deuxième fois après 2009, Del Potro, que ses poignets laissent enfin en paix, n'a tenu le rythme que le temps d'un set (6-4 6-1 6-2).
Pour accéder à sa toute première finale en Grand Chelem, Thiem a lui mis fin à l'aventure de l'invité surprise l'italien Marco Cecchinato, 72e joueur mondial (7-5 7-6 (12-10) 6-1).
Thiem, c'est un peu la seule épine dans le pied de Nadal sur terre battue : l'Autrichien de 24 ans est l'unique joueur à l'avoir dominé sur ocre ces deux dernières saisons, une fois en 2017 et une fois en 2018. C'est ce qui fera le sel de la finale dimanche, la onzième du Majorquin à Paris en quatorze participations, depuis 2005.
Titré pour la onzième fois à Monte-Carlo puis à Barcelone sur la route de Roland-Garros, et pour la huitième fois à Rome - alors qu'il revenait d'une pause forcée de plus de deux mois - "Rafa" avait été battu par Thiem (7-5, 6-3) en quarts de finale à Madrid début mai. C'est déjà le surpuissant Autrichien qui lui avait infligé son seul revers sur terre l'année dernière, en quarts de finale à Rome (6-4, 6-3).
Nadal sera "prêt"
"Je sais que je devrai jouer à mon meilleur niveau. J'ai progressé au fil de la quinzaine. Il me faudra sans doute encore élever mon niveau. Dominic (Thiem) est un joueur extraordinaire. Ce sera dur mais je serai prêt", a prévenu le no 1 mondial.
Nadal n'a perdu qu'un set - son premier depuis 2015 - pour se hisser en finale. C'était face à l'Argentin Diego Schwartzman (12e) en quarts (6-4). Sur le court central vendredi, Del Potro a eu sa chance (6 balles de break) dans un premier set de haut niveau, où les deux joueurs ont aligné plus de coups gagnants que de fautes directes. Mais une fois le maître des lieux lancé, on ne l'a plus arrêté.
"Quand vous ne saisissez pas votre chance contre le no 1 mondial, vous avez des problèmes, c'est ce qui s'est passé", a résumé le grand Argentin (1,98 m).
"Peut-être que le match aurait été différent si j'avais gagné le premier set", a-t-il imaginé, ravi toutefois de sa quinzaine "bien meilleure qu'espérée".
Del Potro, incertain jusqu'au dernier moment, la faute à des adducteurs douloureux, sera récompensé, à 29 ans, par un retour à la quatrième place mondiale, son meilleur classement, qu'il n'avait plus atteint depuis février 2014.
Thiem a "un plan"
Un peu plus tôt, Thiem a mis fin à l'épopée de Cecchinato. A 25 ans, le Sicilien, qui n'avait pas gagné le moindre match en Grand Chelem jusque-là, s'est transcendé à Paris allant jusqu'à éjecter du tournoi un ancien lauréat (2016) et ex-no 1 mondial, Novak Djokovic en quarts de finale.
"Pendant deux sets, j'ai joué au même niveau que Dominic Thiem, qui est le deuxième ou troisième meilleur joueur sur terre battue. J'ai eu mes chances dans le deuxième set. C'est dommage", a expliqué le Palermitain, enchanté de sa quinzaine inattendue.
Jusqu'à cette victoire, Thiem restait sur deux échecs en demi-finale Porte d'Auteuil. L'année dernière, contre Nadal (6-3 6-4 6-0). Il y a deux ans, contre Djokovic, alors no 1 mondial (6-2, 6-1, 6-4). L'Autrichien a répété plusieurs fois qu'il était temps pour lui de franchir un palier supplémentaire.
"Contre "Rafa", ce n'est pas moi qui aurai le plus de pression", a estimé l'outsider de la finale, félicité par son compatriote Thomas Muster, seul Autrichien titré en Grand Chelem, à Paris (1995).
" "Rafa" reste le grand favori contre n'importe qui. Mais je sais comment jouer contre lui. J'ai un plan", a expliqué Thiem, sorti de sa réserve habituelle quand il a été question d'aborder son service militaire. "C'était casse-couilles", a dit le protégé de Günther Bresnik qui, grâce à son statut de sportif de haut niveau, n'avait effectué que quatre semaines au lieu des six mois obligatoires dans son pays.
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