Au Mexique, pays dont la capitale connaît régulièrement des pics d'ozone et de micro-particules, un «arbre» artificiel absorbe la pollution et, grâce à l'action de microalgues situées à l'intérieur, purifie l'air.
«Ce système inhale la pollution et (fonctionne ensuite avec) un processus biologique à l'image d'un (véritable) arbre», explique à l'AFP Jaime Ferrer, co-fondateur de Biomitech, à l'origine de ce projet.
Baptisée «Biourban», cette structure métallique de 4 mètres, faite de cylindres empilés, reproduit le processus de photosynthèse d'un arbre 365 jours par an.
Cette entreprise créée en 2016 assure que chacun de ces dispositifs équivaut à 368 vrais arbres.
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Au Mexique, un «arbre» artificiel combat la pollution
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Un «arbre» de Biourban, le 7 août 2019 à Puebla (Mexique)
Les «arbres» métalliques sont un complément à la nature, explique Jaime Ferrer, car il peuvent être placés dans des zones à forte densité urbaine, difficiles à reboiser.
Ils peuvent être situés «dans des lieux de forte affluence (où se croisent) des piétons, des véhicules, des vélos et des transports en commun et où il n'est pas possible de planter une hectare d'arbres», déclare-t-il.
«Désormais, c'est urgent»
Le premier «arbre» a été installé à Puebla, une des principales villes du Mexique, dans une zone de ce type, à proximité d'une université.
«C'est intéressant que ce soit la technologie qui viennent en aide à l'environnement, car désormais c'est urgent», juge Maria José Negrete, une étudiante de 21 ans.
L'entreprise, dont chaque «Biourban» vaut quelque 50.000 dollars (44.800 euros) généralement payés par les municipalités, doit en installer prochainement à Monterrey, dans le nord du Mexique, et au coeur de la gigantesque capitale de quelque 20 millions d'habitants, Mexico.
«Ce système ne prétend pas en finir avec la pollution de la ville de Mexico, il vient en soutien, pour remédier au problème de pollution des intersections ou des sites de grande affluence», précise Jaime Ferrer.
Turquie, Colombie, Panama
La ville de Mexico est souvent sujette aux pics de pollution, la dissipation des gaz polluants étant compliquée par la chaîne de montagnes qui l'entoure.
Deux de leurs «arbres» artificiels ont déjà été installés en Turquie, un autre en Colombie et au Panama.
En 2015, la start-up allemande Green city solutions avait lancé «City Tree», une solution équivalente: un mur végétal qui purifie l'air à l'aide de mousse végétale.
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