Des icônes d'applications de réseaux sociaux sur un smartphone en 2018
La Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern (d) et le Premier ministre australien Scott Morrison, le 29 mars 2019 à Christchurch
Australie: des lois pour emprisonner des dirigeants de réseaux sociaux pour diffusion d'images terroristes
Des icônes d'applications de réseaux sociaux sur un smartphone en 2018
La Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern (d) et le Premier ministre australien Scott Morrison, le 29 mars 2019 à Christchurch
L'Australie s'est engagée samedi à adopter une législation qui permettra d'infliger des peines de prison ou de lourdes amendes aux dirigeants de médias ou de réseaux sociaux omettant de retirer des images à caractère extrémiste, deux semaines le carnage de Christchurch.
Ces nouvelles lois seront présentées au Parlement la semaine prochaine.
Après le massacre de 50 personnes le 15 mars dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, par un suprémaciste blanc australien qui a filmé son parcours meurtrier, le gouvernement de Canberra fait pression auprès des médias sociaux pour qu'ils empêchent l'utilisation de leurs plateformes par des terroristes.
Quelques heures après le massacre, Facebook avait assuré avoir retiré «rapidement» 1,5 million de copies de la vidéo de l'attaque diffusée en direct sur le réseau social.
La vidéo de 17 minutes était cependant facilement récupérable plusieurs heures après l'attaque.
«Les grandes entreprises de médias sociaux ont pour responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour que leurs produits technologiques ne soient utilisés par des terroristes meurtriers», a déclaré le Premier ministre Scott Morrison dans un communiqué.
M. Morrison, qui a rencontré mardi des responsables de ces entreprises, notamment Facebook, Twitter et Google, a affirmé que l'Australie encouragera les autres pays membres du G20 à leur demander des comptes.
Selon le procureur général Christian Porter, cette nouvelle législation doit créer une infraction pénale consistant, pour toute plateforme, à omettre de détruire rapidement des «documents violents et répugnants» comme une attaque terroriste, un meurtre ou un viol.
Des amendes pouvant atteindre 10% du chiffre d'affaires
Les dirigeants de médias sociaux reconnus coupables seraient passibles de trois ans de prison et leurs entreprises – dont les revenus annuels peuvent atteindre des dizaines de milliards de dollars – d'amendes pouvant atteindre dix pour cent de leur chiffre d'affaires annuel.
«Les médias grand public diffusant ce type de documents pourraient perdre leur licence et il n'y a aucune raison pour que les réseaux sociaux soient traités différemment»«, a ajouté le procureur général.
Le gouvernement a été «déçu» par la réponse des géants de la technologie qui ont participé mardi à une rencontre avec M. Morrison, a affirmé à la presse samedi le ministre des Communications Mitch Fifield.
Un expert en cybersécurité, Nigel Phair, de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, a toutefois exprimé son scepticisme quant à la portée des nouvelles lois prévues. «Les peines ne s'appliquent qu'aux dirigeants domiciliés en Australie», ce qui n'est pas le cas de la plupart des patrons de réseaux sociaux, a-t-il fait remarquer.
Ces choses à ne pas poster sur Facebook
Ces choses à ne pas poster sur Facebook
Faites attention lorsque vous parlez de vous sur Facebook.
Recevoir des messages d’anniversaire met toujours du baume au cœur même lorsque ceux-ci sont écrits par des personnes qu’on a croisées il y a quatre ans dans un train. Mais en révélant votre date d’anniversaire publiquement, vous servez sur un plateau aux voleurs d’identité l’une des informations les plus importantes vous concernant.
C’est simple, toute information concernant votre vie privée ne doit pas figurer sur Facebook. Ainsi, il n’est pas nécessaire de divulguer votre statut conjugal par exemple. Surtout que, si votre statut se trouve être "célibataire", vous risquez de recevoir des messages romantiques de personnes qui vous énervaient déjà à l’école alors, à quoi bon?
Partager ses photos de famille, même si ce sont de bons moments, est plutôt déconseillé. Tout comme les photos au bord de la piscine, à première vue innocentes, qui peuvent ressurgir dans les recoins les plus sombres d’Internet. Au sujet de vos enfants, ils devraient décider par eux-mêmes dans quelle mesure ils tiennent à se mettre en scène sur les réseaux sociaux. Mais aussi longtemps qu’ils ne sont pas en âge de décider, postez aussi peu de photos d’eux que possible.
Vous avez passé une mauvaise journée au travail? Un conseil, gardez-le pour vous. On ne compte plus le nombre de personnes licenciées parce qu’elles avaient posté des messages à l’encontre de leur employeur sur Facebook.
Bien évidemment que vous pouvez être fier de votre jolie maison! Evitez seulement de mettre votre adresse sur Facebook. Surtout lorsque…
...vous dites que vous partez bientôt en vacances.
De même, évitez de donner la position exacte du lieu où vous vous trouvez actuellement. Les voleurs se feront un plaisir de sauter sur l’occasion et d’aller visiter votre domicile.
Alors, il est vrai que vous ne posteriez jamais votre mot de passe sur Facebook. Mais qu’en est-il des réponses aux questions "Quel est le nom de jeune fille de votre mère?" ou "Comment s’appelait votre premier professeur?". Votre mot de passe peut être retrouvé ainsi. Votre profil Facebook ne doit en aucun cas fournir un quelconque renseignement pour les réponses à ces questions.
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