La plateforme de covoiturage Blablacar qui possédait jusqu'ici sa propre infrastructure informatique, va désormais recourir aux services du "nuage" (cloud, ou informatique dématérialisée) de Google, ont annoncé vendredi les deux entreprises dans un communiqué commun.
Malgré son statut de grande plateforme internet (65 millions d'utilisateurs dans le monde) et une croissance qui se poursuit, Blablacar continuait d'utiliser ses propres serveurs informatiques pour assurer ses services.
Lors de sa dernière remise à niveau de ses infrastructures informatiques, en 2015, le cloud en plein essor n'était pas encore une solution suffisamment compétitive, a indiqué à l'AFP Olivier Bonnet, qui a mené la réflexion chez Blablacar.
Mais depuis, "le cloud s'est démocratisé", ses tarifs ont baissé et il est devenu "très adapté" aux besoins d'une entreprise comme Blablacar, a-t-il expliqué.
Blablacar va progressivement se débarrasser de ses quelque 250 serveurs.
"La migration dans le cloud s'effectue de manière progressive et devrait s'achever d'ici fin 2019", a indiqué la société dans son communiqué.
De plus en plus d'entreprises choisissent de dématérialiser et externaliser leur informatique.
Le marché croît en ce moment de plus de 20% par an et est dominé par des géants américains, Amazon Web Services en tête, suivi par Microsoft et Google.
Ce dernier fait encore figure de challenger sur ce marché, mais le géant américain est notamment apprécié pour ses compétences en intelligence artificielle et en sciences de la donnée.
Les opérateurs de cloud fournissent à leurs clients des capacités informatiques facturées à l'usage, en mutualisant leurs serveurs.
Les clients ne louent pas des serveurs physiques, mais des "machines virtuelles" dont les capacités peuvent varier constamment en fonction des besoins.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
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