Clare Tattersall montre une robe connectée qu'elle a réalisée avec la technologie de la société 360Fashion Network, le 9 septembre 2019 à New York
Anina Trepte, fondatrice de 360Fashion Network, propose des kits pour créer des vêtements connectés, le 3 septembre 2019 à New York
Des robes connectées pour rapprocher les femmes de la technologie
Clare Tattersall montre une robe connectée qu'elle a réalisée avec la technologie de la société 360Fashion Network, le 9 septembre 2019 à New York
Anina Trepte, fondatrice de 360Fashion Network, propose des kits pour créer des vêtements connectés, le 3 septembre 2019 à New York
Des robes connectées qui ondulent, des vêtements qui réchauffent, voilà la proposition d'une ancienne mannequin, qui veut mettre la technologie au service de la mode et la rapprocher des femmes.
Il n'y a pas de vent, pas même une brise, mais la robe se gonfle progressivement, avant de retrouver son état initial. Une autre robe se termine par de grands pétales d'argent qui peuvent se redresser, façon floraison.
Les robes connectées d'Anina Trepte, ancienne mannequin germano-américaine et fondatrice de la société 360Fashion Network, sont intelligentes et peuvent modifier leur apparence.
Elle avait déjà montré certaines des créations réalisées grâce à ses produits dans des salons technologiques, notamment le Mobile World Congress de Shanghaï.
Mais pour convaincre le monde de la mode d'investir ce nouveau champ des possibles, «Net», son surnom, a sollicité deux designers pour réaliser chacun trois modèles, présentés lors d'un défilé en marge de la Fashion Week de New York.
Elle a mis à leur disposition le kit clef en main qu'elle a créé afin qu'ils intègrent sa technologie à leurs vêtements.
New-Yorkaise d'origine britannique, Clare Tattersall a ainsi créé la robe à pétales, ainsi qu'une autre avec des feuilles métalliques sur l'épaule, sorte de vêtement qui se met à bruisser si quelqu'un s'approche d'un peu trop près.
«Ces designers sont les premiers à tester ces kits», explique Anina Trepte. «Le résultat est phénoménal», s'enthousiasme-t-elle.
Reste au secteur de la mode à s'approprier ces technologies, lui qui, bien qu'en recherche permanente de nouvelles matières, s'est pour l'instant tenu à distance du monde connecté.
Pour Clare Tattersall, des débouchés existent déjà dans les domaines du vêtement de sport et, par extension, de la santé, avec l'intégration de capteurs susceptibles de relever des données relatives à la personne qui le porte.
Installée depuis une décennie en Chine, Anina Trepte propose une série d'autres kits technologiques pour rendre un manteau chauffant, faire vibrer un vêtement grâce à des notes de musique ou rendre un sac lumineux.
Mais l'ambition de cette femme dynamique à la chevelure rousse électrique va au-delà.
«Je suis en mission pour encourager d'autres femmes à se mettre à la technologie», dit celle qui a dû batailler pour imposer l'idée d'une femme entrepreneure dans ce milieu.
Une envie partagée par Clare Tattersall, qui intervient dans les écoles pour parler technologie aux jeunes filles. «Mon but», dit-elle, «c'est que les filles s'investissent dans les maths et la technologie.»
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