Zuckerberg le faitDois-je couvrir l’objectif de ma webcam?
dj/pal
17.8.2018
Les maîtres-chanteurs menacent de plus en plus souvent leurs proies avec des images qu’ils auraient captées via la webcam de leur victime. Faut-il tout bonnement couvrir l’objectif de notre webcam?
L’idée même que l’on puisse être surveillé à notre insu par le biais de notre webcam est tout simplement horrifique pour bien des utilisateurs d’ordinateurs. Récemment, nous avons été témoins d’une accumulation de rapports faisant état de maîtres-chanteurs qui prétendent disposer d’enregistrements captés via la webcam. La plupart du temps, il s’agit d’un bluff, mais un frisson nous parcourt l’échine au simple fait d’y penser.
En effet, les webcams peuvent être piratées. En particulier lorsqu’elles sont anciennes et que l’ordinateur n’a pas bénéficié de mises à jour de sécurité régulières. Toutefois, la plupart des webcams disposent d’une LED qui s’allume lorsque l’objectif est activé, mais cela ne signifie pas qu’il faut aveuglément s’y fier. Pourquoi ne pas tout simplement jeter son dévolu sur une solution impossible à pirater, telle qu’un morceau de ruban adhésif sur l’objectif ?
En faveur de la dissimulation
Le principal partisan de cette technique est Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Sur une photo, il est possible de le voir poser près de son ordinateur dont la webcam est voilée. L’ancien directeur du FBI, James Comey, ainsi que le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden, recommandent également cette technique.
En Suisse, MELANI, la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l’information, recommande aux utilisateurs de webcams de la couvrir, au moyen d’un morceau de ruban adhésif par exemple, lorsqu’elle n’est pas en cours d’utilisation. Les webcams piratées se comptent par milliers. En novembre 2014, une attaque a touché plus de 100 webcams en Suisse.
Dois-je également le faire?
En matière de protection, cette technique est sûre et simple. Le seul désavantage pourrait résider dans le fait que vos collègues et vos amis vous considèrent comme paranoïaque, mais cela semble un faible prix à payer pour la tranquillité de son âme.
Si vous utilisez régulièrement votre webcam, il est possible de faire l’acquisition d’un dispositif qui permet de dissimuler l’objectif à votre gré. Cet accessoire se vend pour quelques francs dans les boutiques en ligne telles qu’Amazon, ou si vous préférez acheter local, chez la toute nouvelle entreprise suisse «soomz.io». Cette firme est devenue la spécialiste nationale des accessoires de sécurité pour ordinateurs et Smartphones.
Comment sauvegarder les données de votre Smartphone?
Comment sauvegarder les données de votre Smartphone?
Avec une sauvegarde régulière des données contenues dans les Smartphones, on s’épargne de grands moments d‘énervement. Voici comment procéder.
Photo: Getty Images
Stocker les données de son Smartphone dans le cloud est l'une des solutions possibles.
Photo: Getty Images
Mais vous pouvez bien sûr aussi les sauvegarder de manière tout à fait traditionnelle sur votre ordinateur personnel, par le biais d'un câble.
Photo: iStockphoto
Pour les appareils fonctionnant sous Android, il existe en outre des applications qui vous aident à effectuer vos sauvegardes. Comme par exemple «Helium»...
Photo: Clockwordmod
...ou «MyPhoneExplorer».
Photo: Fj Soft
Pour les sauvegardes dans le cloud, ce sont tout d'abord les offres du fabricant du Smartphone qui se présentent à vous, comme par exemple l'iCloud d'Apple.
Photo: dj
Microsoft propose «OneDrive», qui peut être utilisé avec Android et iOS.
Photo: Microsoft
L'application SmartSwitch de Samsung vous apporte son aide lorsque vous passez sur un appareil Samsung. Elle vous permet en effet de transférer les données de votre vieux Smartphone.
Photo: Samsung
Pour ceux qui souhaitent passer d'un Android à un iPhone, Apple met gracieusement à disposition l'application «Move to iOS».
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»