Fausses infosFausses infos: l'Union européenne met sous pression les réseaux sociaux
AFP
26.4.2018 - 14:36
Bruxelles a mis jeudi sous pression les réseaux sociaux et les plateformes, tels Facebook et Twitter, pour qu'ils luttent davantage contre la désinformation en ligne, n'excluant pas de proposer fin 2018 des mesures réglementaires, si nécessaire.
L'initiative de la Commission européenne survient à un peu plus d'un an des élections européennes de mai 2019, et alors que le besoin de garantir des processus démocratiques viables grandit, comme l'a encore montré le récent scandale Facebook/Cambridge Analytica.
Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, la commissaire européenne à l'Economie numérique, Mariya Gabriel, a insisté pour "donner une chance aux réseaux sociaux et aux plateformes en ligne de résoudre le problème une fois pour toute".
"Nous voulons que d'ici juillet, ils s'accordent sur un code de bonnes pratiques pour lutter contre la désinformation", a déclaré la Bulgare, les exortant à "devenir des acteurs responsables".
"Nous allons attendre des résultats visibles et mesurables en octobre et ensuite nous nous réservons le droit de décider en décembre de l'opportunité d'avoir des mesures supplémentaires", a-t-elle encore prévenu.
Si l'exécutif européen se contente pour l'instant d'une "communication", c'est-à-dire un document politique sans effet légal, il n'exclut pas de passer à la vitesse supérieure en fin d'année.
Ce "code de bonnes pratiques" rappelle "le Code de conduite" de l'UE contre les discours haineux et contenus à caractère terroriste, que s'engagent déjà à respecter depuis près de deux ans Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft, et depuis plus récemment Instagram et Google+. Pour des pays comme la France et l'Allemagne, ce code s'avère toutefois insuffisant et ils souhaitent une législation.
"Dans la perspective des élections européennes de 2019, nous devons être particulièrement vigilants et redoubler d'efforts", a martelé Mme Gabriel, alors que l'UE s'est par le passé inquiété des interférences russes présumées dans le scrutin présidentiel américain et le référendum sur le Brexit en 2016.
L'été dernier, l'Allemagne a légiféré pour lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux et la France prépare actuellement une loi pour lutter contre les fausses informations en période électorale.
Encourager la vérification
L'exécutif européen propose aussi de soutenir la création d'un réseau indépendant de vérificateurs de faits et une série de mesures visant à stimuler un journalisme de qualité et à promouvoir l'éducation aux médias.
Ces propositions ont été élaborées après un rapport d'un groupe de travail, mis sur pied en janvier et constitué de 40 représentants de grands médias européens (RTL, Mediaset, Sky News), de la société civile (RSF) et des géants technologiques (Facebook, Twitter et Google), d'universitaires ainsi que de journalistes, y compris un représentant de l'AFP.
Pour de nombreuses organisations, les propositions de l'exécutif européen ne vont pas assez loin. Ainsi, le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) "regrette que Bruxelles ne s'attaque pas au business model des plateformes, reposant sur les +clics+ pour attirer les revenus publicitaires, l'une des causes principales pour la diffusion de contenus sensationalistes, dont les +fake news+".
De son côté, le CCIA, le lobby des Gafa, s'inquiète des délais courts fixés par la Commission pour mettre en oeuvre le code de bonnes pratiques. "La date d'octobre semble précipitée", écrit-il.
Outre cette initiative contre la désinformation, l'exécutif européen, soutenu par la France, a également mis la pression jeudi sur les grandes plateformes numériques, telles Amazon ou Google, en proposant de nouvelles règles pour qu'elles traitent plus équitablement leurs partenaires commerciaux, souvent des PME.
Objectif: s'attaquer aux clauses contractuelles et aux pratiques commerciales déloyales ou non transparentes identifiées dans les relations entre plateformes et leurs utilisateurs professionnels.
L'idée est de créer un environnement commercial équitable pour les PME qui utilisent les places de marché en ligne (Amazon, eBay, par exemple), des magasins d'applications (Google Play, Apple Store) ou des moteurs de recherche et des comparateurs de prix (Google Shopping, etc).
Faites attention lorsque vous parlez de vous sur Facebook.
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Recevoir des messages d’anniversaire met toujours du baume au cœur même lorsque ceux-ci sont écrits par des personnes qu’on a croisées il y a quatre ans dans un train. Mais en révélant votre date d’anniversaire publiquement, vous servez sur un plateau aux voleurs d’identité l’une des informations les plus importantes vous concernant.
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C’est simple, toute information concernant votre vie privée ne doit pas figurer sur Facebook. Ainsi, il n’est pas nécessaire de divulguer votre statut conjugal par exemple. Surtout que, si votre statut se trouve être "célibataire", vous risquez de recevoir des messages romantiques de personnes qui vous énervaient déjà à l’école alors, à quoi bon?
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Partager ses photos de famille, même si ce sont de bons moments, est plutôt déconseillé. Tout comme les photos au bord de la piscine, à première vue innocentes, qui peuvent ressurgir dans les recoins les plus sombres d’Internet. Au sujet de vos enfants, ils devraient décider par eux-mêmes dans quelle mesure ils tiennent à se mettre en scène sur les réseaux sociaux. Mais aussi longtemps qu’ils ne sont pas en âge de décider, postez aussi peu de photos d’eux que possible.
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Vous avez passé une mauvaise journée au travail? Un conseil, gardez-le pour vous. On ne compte plus le nombre de personnes licenciées parce qu’elles avaient posté des messages à l’encontre de leur employeur sur Facebook.
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Bien évidemment que vous pouvez être fier de votre jolie maison! Evitez seulement de mettre votre adresse sur Facebook. Surtout lorsque…
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...vous dites que vous partez bientôt en vacances.
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De même, évitez de donner la position exacte du lieu où vous vous trouvez actuellement. Les voleurs se feront un plaisir de sauter sur l’occasion et d’aller visiter votre domicile.
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Alors, il est vrai que vous ne posteriez jamais votre mot de passe sur Facebook. Mais qu’en est-il des réponses aux questions "Quel est le nom de jeune fille de votre mère?" ou "Comment s’appelait votre premier professeur?". Votre mot de passe peut être retrouvé ainsi. Votre profil Facebook ne doit en aucun cas fournir un quelconque renseignement pour les réponses à ces questions.
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Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
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