L'action en justice intentée contre Google par un Californien lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté
En 2014, une étude de la Commission nationale informatique et liberté et de l'Inria estimait qu'un quart à un tiers des applications téléchargées sur smartphone avaient accès à la localisation
La géolocalisation, omniprésente à l'ère du smartphone
L'action en justice intentée contre Google par un Californien lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté
En 2014, une étude de la Commission nationale informatique et liberté et de l'Inria estimait qu'un quart à un tiers des applications téléchargées sur smartphone avaient accès à la localisation
L'action en justice intentée contre Google par un Californien, qui lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté, rappelle qu'à l'ère du smartphone, les utilisateurs sont suivis à la trace, bien souvent sans le savoir.
Par GPS ou via le réseau, toujours localisé
La géolocalisation est aussi ancienne que l'apparition du téléphone mobile. Avant même l'arrivée des smartphones, il y a plus de 10 ans, il était possible de géolocaliser une personne grâce à son téléphone portable. Afin de fonctionner, le téléphone est sans arrêt en contact avec les antennes relais les plus proches. Or, avec trois bornes téléphoniques, il est possible de localiser l'émetteur d'un appel, c'est ce qu'on appelle la triangulation.
Avec l'apparition du smartphone, la géolocalisation s'est affinée, combinant d'un côté la triangulation via le réseau mobile, de l'autre le GPS, désormais intégré sur tous les modèles.
Le boom à partir de 2007
Dès l'apparition des smartphones, en 2007, avec le tout premier iPhone, la question de la géolocalisation a été intégrée. Et dès 2009, employée par la plupart des grands acteurs du secteur, Apple, Google, Yahoo! ou Microsoft.
Mais la géolocalisation est également utilisée par les industriels de la téléphonie. Les opérateurs téléphoniques peuvent potentiellement savoir à tout moment qui est connecté au réseau et où. En France, ils ont d'ailleurs obligation, depuis 2006, de conserver un an ces données, en cas de requête de la part de la justice dans le cadre d'enquêtes. Les fabricants également suivent le cheminement de leurs appareils.
75% des applications concernées
La géolocalisation est intégrée dans les usages quotidiens. Via les applications de cartographie, parmi les plus utilisées sur mobiles, mais surtout via une multitude de services: transports avec les sociétés de VTC, livraisons de repas, rencontres amoureuses, etc. Ou même simplement des jeux, à l'image du très populaire Pokemon Go en 2016.
Sans oublier le tourisme, avec le développement d'applications permettant de parcourir une ville ou un territoire en découvrant ses trésors cachés.
La géolocalisation est évidemment une aubaine pour cibler les contenus publicitaires. C'est la raison pour laquelle, lorsqu'un usager de smartphone voyage à l'étranger, il verra apparaître sur son smartphone des publicités en lien avec le pays où il se trouve.
En 2014, une étude réalisée par le gendarme français de l'internet, la Commission nationale informatique et liberté (Cnil), et par l'Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) estimait qu'entre un quart et un tiers des applications téléchargées sur smartphone avaient accès à la localisation de l'appareil. En 2017, une étude réalisée par l'Université de Yale a repéré des "trackeurs" de localisation, en général publicitaires, sur plus de 75% des applications.
Des mises en garde récurrentes
De nombreux organismes tentent régulièrement d'alerter sur l'intrusion dans la vie privée que représente ce qu'ils estiment être une traque constante.
L'étude réalisée par la Cnil en 2014 soulignait que certaines applications accédaient au positionnement du smartphone plus d'un million de fois durant les trois mois d'étude, soit un accès par minute.
En juillet dernier, ce sont des chercheurs des Pays-Bas qui ont alerté sur une application de suivi des activités physiques, Polar, permettant de collecter des données sensibles sur des soldats et membres de services de renseignements de 69 pays. L'application a alors désactivé ses fonctions de localisation.
Alerté par des analystes spécialisés, le Pentagone avait lui revu en janvier dernier les règles d'utilisation d'une autre application pour sportifs, Strava, car elle permettait de révéler les mouvements de militaires sur les bases américaines dans le monde.
Le problème est plus complexe encore s'agissant d'applications qui n'ont, a priori, aucunement besoin de la géolocalisation pour fonctionner. Certaines applications lampe-torche sont ainsi régulièrement pointées du doigt comme étant de véritables aspirateurs à données.
Ces choses à ne pas poster sur Facebook
Ces choses à ne pas poster sur Facebook
Faites attention lorsque vous parlez de vous sur Facebook.
Recevoir des messages d’anniversaire met toujours du baume au cœur même lorsque ceux-ci sont écrits par des personnes qu’on a croisées il y a quatre ans dans un train. Mais en révélant votre date d’anniversaire publiquement, vous servez sur un plateau aux voleurs d’identité l’une des informations les plus importantes vous concernant.
C’est simple, toute information concernant votre vie privée ne doit pas figurer sur Facebook. Ainsi, il n’est pas nécessaire de divulguer votre statut conjugal par exemple. Surtout que, si votre statut se trouve être "célibataire", vous risquez de recevoir des messages romantiques de personnes qui vous énervaient déjà à l’école alors, à quoi bon?
Partager ses photos de famille, même si ce sont de bons moments, est plutôt déconseillé. Tout comme les photos au bord de la piscine, à première vue innocentes, qui peuvent ressurgir dans les recoins les plus sombres d’Internet. Au sujet de vos enfants, ils devraient décider par eux-mêmes dans quelle mesure ils tiennent à se mettre en scène sur les réseaux sociaux. Mais aussi longtemps qu’ils ne sont pas en âge de décider, postez aussi peu de photos d’eux que possible.
Vous avez passé une mauvaise journée au travail? Un conseil, gardez-le pour vous. On ne compte plus le nombre de personnes licenciées parce qu’elles avaient posté des messages à l’encontre de leur employeur sur Facebook.
Bien évidemment que vous pouvez être fier de votre jolie maison! Evitez seulement de mettre votre adresse sur Facebook. Surtout lorsque…
...vous dites que vous partez bientôt en vacances.
De même, évitez de donner la position exacte du lieu où vous vous trouvez actuellement. Les voleurs se feront un plaisir de sauter sur l’occasion et d’aller visiter votre domicile.
Alors, il est vrai que vous ne posteriez jamais votre mot de passe sur Facebook. Mais qu’en est-il des réponses aux questions "Quel est le nom de jeune fille de votre mère?" ou "Comment s’appelait votre premier professeur?". Votre mot de passe peut être retrouvé ainsi. Votre profil Facebook ne doit en aucun cas fournir un quelconque renseignement pour les réponses à ces questions.
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
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