L'action Samsung Electronics a pris près de 3% mardi à Séoul, dans le contexte des déboires de son concurrent Huawei qui essuie les foudres de la Maison blanche. Le géant sud-coréen, touché par la montée en puissance du rival chinois, pourrait en bénéficier.
L'administration américaine a engagé une vaste offensive contre Huawei, dont l'intensité est montée d'un cran la semaine dernière lorsque Donald Trump a interdit aux réseaux de télécommunications américains de se fournir en équipements auprès de sociétés étrangères jugées à risque, une mesure ciblant clairement Huawei.
Dimanche, le géant Google, dont le système Android équipe l'immense majorité des smartphones dans le monde, a annoncé qu'il allait devoir couper les ponts avec Huawei, ce qui aurait pour résultat d'empêcher le groupe chinois d'accéder à certains services d'Android et ses applications Gmail ou Google Maps.
Les autorités américaines ont cependant semblé vouloir calmer le jeu lundi en décrétant un délai de 90 jours avant d'imposer cette mesure, le temps que Huawei et ses partenaires commerciaux s'adaptent.
Difficultés attendues hors Chine
Les investisseurs semblent penser que Samsung – premier fabricant de smartphones au monde dont les positions sont de plus en plus menacées par la concurrence de Huawei – pourrait être un des gagnants des déconvenues du géant chinois.
Le titre de Samsung Electronics a terminé mardi sur une hausse de 2,7%.
Les analystes expliquent que la décision américaine affectera la capacité de Huawei à vendre ses téléphones en dehors du marché chinois, ce qui a contrario profitera à son concurrent sud-coréen.
«Si vous êtes en Europe ou en Chine et ne pouvez pas utiliser Google Maps ou les autres services Android avec un smartphone Huawei, allez-vous en acheter un?«, a interrogé MS Hwang, analyste chez Samsung Securities, cité par Bloomberg News. «N'acheteriez-vous pas plutôt un smartphone Samsung?»
Au premier trimestre, Samsung a réalisé 23,1% des ventes mondiales de smartphones, contre 19% pour Huawei, selon la société International Data Corporation.
Voici ce que gagnent les employés de Google ou Tesla
Voici ce que gagnent les employés de Google, Tesla ou Facebook
Vous avez envie de décrocher un emploi auprès d'une grosse entreprise américaine et profiter de la vie avec un gros salaire? C'est parti, envoyez vos candidatures aux firmes suivantes:
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Google: salaire médian 197'000 francs, salaire du PDG Larry Page: 1.-dollar. Voilà qui explique l'atmosphère détendue sur le lieu de travail. La bonne affaire!
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Facebook: salaire médian 240'000 francs, salaire du PDG Mark Zuckerberg: 8,8 millions. Certes, «Zuck» ne touche qu'un salaire de 1 dollar, mais l'entreprise contribue à hauteur de quasiment 9 millions pour ses frais de voyage et de sécurité.
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Tesla: salaire médian 54'800 francs, salaire du PDG Elon Musk: 49'920 dollars. Étant donné qu'il faut du travail à la chaîne pour construire les véhicules, le salaire moyen chute. En outre, les salaires des dirigeants ne sont pas excessifs en raison des limitations de budget.
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Amazon: salaire médian 28'000 francs, salaire du PDG Jeff Bezos: 1,68 million. De nombreux postes dévolus à l'emballage des produits dans les centres de distribution tirent les salaires vers le bas. Toutefois, les ingénieurs en informatique peuvent exiger un salaire bien meilleur.
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McDonald's: salaire médian 7000 francs, salaire du PDG Steve Easterbrook: 21,7 millions (avec bonus). Ici, la différence est énorme. Peu d'entreprises américaines disposent d'une différence si prononcée entre les bas salaires et les émoluments patronaux. Dans ce cas, le PDG gagne 3100 fois plus d'argent que le salaire médian.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
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