Des centaines de milliers de postes vacantsIngénieurs informatiques: un profil (très) recherché!
AFP
13.4.2018 - 00:00
Les métiers de l'informatique sont très demandés et les entreprises s'arrachent les meilleurs avec des salaires parfois très élevés, en particulier dans la Silicon Valley près de San Francisco.
Des centaines de milliers de postes vacants
Selon le site code.org, qui promeut l'enseignement du "coding" (la programmation) à l'école et qui compile les statistiques officielles, il y a plus de 520'000 postes vacants d'informaticiens aux Etats-Unis, c'est environ dix fois plus que le nombre annuel de diplômés en informatique.
Le cabinet Burningglass, spécialisé dans l'analyse du marché du travail, a calculé que sur les 26 millions d'offres d'emplois postées sur internet en 2015, sept millions demandaient des compétences en programmation (sans être nécessairement des postes exigeant des études poussées et un diplôme en informatique).
Ce manque de main d'oeuvre a notamment pour conséquence de contraindre les entreprises à proposer des salaires élevés. Les entreprises technologiques ont donc tout intérêt, par exemple via l'organisation code.org, à promouvoir l'enseignement de l'informatique au plus grand nombre dès l'école primaire.
Ces entreprises recourent également fréquemment à des informaticiens qualifiés venus de l'étranger, d'Asie en particulier, d'où leur opposition aux politiques anti-immigration de l'administration de Donald Trump.
Des salaires élevés
En moyenne, un informaticien diplômé gagne autour de 90.000 à 100.000 dollars par an aux Etats-Unis, voire davantage pour des profils très pointus.
Selon code.org, un diplômé en informatique gagnera en moyenne 40% de plus que les diplômés d'autres filières.
Burningglass estime que les emplois qui demandent des compétences en programmation, même simples, sont payés en moyenne 35% de plus que les autres postes.
Les filières de formation
Elles sont diverses, plus ou moins longues et spécialisées, mais ne suffisent pas à répondre aux besoins.
.Diplôme universitaire. Pour des études de "computer science", il faut compter quatre ans en général et des frais de scolarité très élevés. Environ 10.000 à 20.000 dollars l'année dans une université publique et environ 50.000 dans un établissement privé prestigieux, comme Stanford en Californie.
En comptant logement, repas, livres, la facture monte à plus de 70.000 dollars annuels pour 2018/2019, selon le site de l'institut de technologie de Californie CalTech. Aux Etats-Unis, de nombreux étudiants doivent recourir à des crédits pour financer leurs études. Il existe aussi des bourses, au mérite ou selon les ressources.
Les "bootcamps". Ces formations, de quelques semaines en général, s'adressent soit à des débutants soit à des personnes déjà formées qui ont besoin de se remettre à niveau ou de se spécialiser. Ils connaissent un véritable engouement depuis cinq ans et certains sont spécialisés (enfants, femmes, minorités, cours du soirs ...).
La Flatiron School (New York, Washington, Londres...) propose par exemple quinze semaines de formation pour 15.000 dollars.
Il existe aussi de nombreux cours en ligne.
La diversité
Selon les statistiques officielles américaines citées par le groupe de réflexion Center for American Progress, il y avait 2,2% de Noirs et 4,7% d'Hispaniques au sein des métiers informatiques dans la Silicon Valley en 2015.
Selon une étude de 2016 du cabinet Accenture pour l'association Girls who Code, les femmes représentent 24% des métiers informatiques et la part des femmes parmi les étudiants en sciences de l'informatique était de 18% en 2016.
Chez Google, selon les statistiques du groupe, 69% des employés dans le monde sont des hommes, un chiffre qui monte à 80% dans les métiers "technologiques". Aux Etats-Unis, dans les métiers "tech", 53% des salariés se définissent comme "blancs", 39% "asiatiques", 1% "noirs" et 3% "hispaniques".
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
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Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
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Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
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Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
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Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
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Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
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Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
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Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
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En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
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On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
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Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
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Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
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On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
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Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
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D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
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