TechnoLa reconnaissance faciale commet beaucoup d'erreurs, selon une étude américaine
AFP
20.12.2019 - 03:39
Les systèmes de reconnaissance faciale ne sont pas toujours fiables, surtout quand il s'agit de personnes non blanches, d'après un rapport du gouvernement américain publié jeudi, qui renforce les doutes autour du déploiement de cette technologie d'intelligence artificielle.
La reconnaissance faciale identifie à tort les personnes asiatiques ou noires 100 fois plus souvent que les personnes blanches, selon cette étude qui a analysé des dizaines d'algorithmes.
Les chercheurs du National Institute of Standards and Technology (NIST), un centre affilié au gouvernement, ont aussi repéré deux algorithmes qui attribuaient le mauvais sexe à des femmes noires dans 35% des cas.
La reconnaissance faciale est déjà largement utilisée par les autorités, les forces de l'ordre, les aéroports, les banques, les commerces et les écoles. Elle sert aussi à déverrouiller certains smartphones.
De nombreux défenseurs des droits humains et des chercheurs tentent de freiner ce déploiement.
Ils estiment que les algorithmes commettent trop d'erreurs, que des personnes innocentes pourraient se retrouver en prison ou encore que des bases de données risquent d'être piratées et utilisées par des criminels.
Les algorithmes développés aux Etats-Unis avaient des taux d'erreur plus élevés pour les Asiatiques, les Afro-Américains et les Amérindiens, d'après l'étude, tandis que d'autres conçus dans des pays asiatiques parvenaient à identifier aussi bien les visages asiatiques que blancs.
«C'est encourageant car cela montre que l'utilisation d'une base de données plus diverse permet d'arriver à de meilleurs résultats», a déclaré Patrick Grother, le directeur de recherche.
Mais pour l'ONG American Civil Liberties Union (ACLU), cette étude prouve avant tout que la technologie n'est pas au point et ne devrait pas être installée.
«Même les scientifiques du gouvernement confirment que cette technologie de surveillance est défectueuse et biaisée», a réagi Jay Stanley, un analyste de ACLU. «Une mauvaise identification peut faire rater un vol, entraîner des interrogations sans fin, un placement sur des listes de personnes à surveiller, des tensions avec des agents de police, des arrestations sans fondement ou pire».
«Mais surtout, que la technologie soit fiable ou pas, elle permet de mettre en place une surveillance indécelable et omniprésente à une échelle sans commune mesure», a-t-il ajouté.
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
La chanteuse, qui vient de sortir son nouvel album, «Je suis là», a enfin surmonté ses démons.
02.12.2024
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
L'autopsie partielle a révélé la présence dans l'ex-membre du boys band One Direction de «cocaïne rose», un mélange de drogues contenant notamment de la méthamphétamine, de la kétamine et de la MDMA.
22.10.2024
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux
Philippe Boxho est devenu célèbre en racontant son métier, sans fard et avec désinvolture.
17.10.2024
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux