Une nouvelle société a vu le jour en Suisse alémanique, 21 Lectures, dont le but est de former des spécialistes dont la Suisse a besoin pour poursuivre son développement dans la crypto-économie.
Des "pointures" du domaine, en provenance de tous horizons, seront conviées régulièrement pour distiller leurs connaissances techniques.
"L'écosystème du bitcoin et de la fintech (technologies de l'information) ne cesse de grandir en Suisse et a une résonance internationale croissante. La société 21 Lectures vise à offrir des cours répondant aux besoins actuels afin de contribuer à la formation continue et à renforcer la place helvétique", explique dans un communiqué publié lundi son initiateur, Lucas Betschart, qui préside également la Bitcoin Association Switzerland.
21 Lectures se présente comme un "atelier de formation de talents" dans le développement technique de tout ce qui tourne autour du bitcoin, monnaie numérique reposant sur la blockchain. Elle tient son nom du nombre maximal de bitcoin en circulation (21 millions), tel qu'il est défini dans le protocole source de cette monnaie numérique.
Il faut former une nouvelle génération de développeurs, par exemple pour la cryptographie. "Les besoins sont importants", a confirmé Lucas Betschart à AWP. "Mais le problème concerne tous les pays. Actuellement, un grand nombre de spécialistes en Suisse viennent de l'étranger, ou alors travaillent de l'étranger pour des sociétés en Suisse."
Vu le panel d'enseignants et la portée très internationale des cours, ceux-ci sont dispensés en anglais. Une première session de formation de quatre jours vient de se terminer. La deuxième aura lieu en mars. Questionné sur un éventuel intérêt côté romand, Lucas Betschart précise être notamment en contact avec Alexis Roussel, à Neuchâtel, co-fondateur de la plateforme de trading de crypto-monnaies bity.com.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»